La tumultueuse relation entre Benjamin et Mme. Robinson dans The Graduate de Mike Nichols (1967) a certainement ébranlé l’imaginaire collectif de l’époque.
Ici, ON DÉPOUSSIÈRE les classiques – petits et grands – !
On dépoussière
Skate Kitchen : Un îlot de féminité
Skate Kitchen est un portrait candide de l’amitié entre filles, de la culture skate, et d’un New York qu’on a rarement la chance d’apercevoir au cinéma.
La petite fille qui aimait trop les allumettes : Quand la porte de la cage s’ouvre
Sous le couvert d’un conte gothique dans un Québec rural d’antan, Lavoie nous convie à une réflexion très actuelle sur le refus de l’oppression et la libération de la conscience.
Lost in Translation : Témérité d’une cinéaste
Le film est au diapason de l’errance et des questionnements existentiels, du dépaysement et de l’abandon de soi de ses personnages, amenant une dimension contemplative et réflexive.
Shirkers : Autopsie d’un film mort-né
Après presque vingt-cinq ans de deuil face à un film qu’elle croyait perdu, Sandi Tan médite sur un passé rempli de mystère et sur la perte de son innocence aux mains d’un voleur de rêves dans ce documentaire qui est à la fois une capsule temporelle et une vision du futur.
Paterson : La routine, réconfort cyclique
Paterson est le 12e long-métrage d’une des plus grandes figures de proue du cinéma d’auteur américain, l’irremplaçable Jim Jarmusch, qui nous livre ici une œuvre à la fois parfaitement maîtrisée tout en étant en décalage de son temps.
Brick : Héritage du film noir et renouveau de la femme fatale
Il s’agit de films hantés par une atmosphère urbaine et glauque dans des espaces isolés. Le protagoniste, souvent un anti-héros, (car le Code Hays n’aurait pas permis la focalisation sur un « vilain ») est généralement un personnage (souvent enquêteur) désillusionné et has been qui doit atteindre sa rédemption au sein d’une intrigue labyrinthique, parfois insoluble.
Les faux tatouages : Faux tatouages et vrais sentiments
Un petit film simple mais efficace, ancré dans une génération précise, tout en étant intemporelle, prouvant que le cinéma québécois peut continuer à toujours se renouveler, et ce, sans avoir besoin de millions de dollars.