Tout semble si vrai que, en vue du propos abordé, le malaise ne prend pas de temps à s’installer chez quiconque s’adonne au visionnement.
Déroutant réalisme : Écartée de Lawrence Côté-Collins

Ici, ON DÉPOUSSIÈRE les classiques – petits et grands – !
Tout semble si vrai que, en vue du propos abordé, le malaise ne prend pas de temps à s’installer chez quiconque s’adonne au visionnement.
On ne meurt d’amour qu’au cinéma.
À travers une économie de moyens qui soutient solidement son projet esthétique, Depardon saisit le temps qui passe : les lieux sont les mêmes, les gestes aussi. Les inquiétudes également. Et c’est cette conscience du temps qui devient épais sur la pellicule. Le temps chez Depardon est un personnage autant que ses sujets.
Manifestation éloquente de la peur du bug de l’an 2000, ce film nous propulse dans un univers où la technologie semble d’abord synonyme de liberté, pour se transformer tranquillement en prison. Une prison où l’identité est multiple mais incertaine.
Ici ON BRÛLE pour C’est pas moi, je le jure ! de Philippe Falardeau et on se régale des doodles de Camille Loquet qui nous parle en dessins.