Asterix et Obélix au service de sa majesté

Un quatrième volet Asterix qui relève du divertissement de qualité ♥♥½

50 avant Jésus Christ. César a soif de conquêtes. A la tête de ses glorieuses légions il décide d’envahir cette île située aux limites du monde connu, ce pays mystérieux appelé Brittania, la Bretagne.

La victoire est rapide et totale. Enfin… presque. Un petit village breton parvient à lui résister, mais ses forces faiblissent. Cordelia, la reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax, chercher de l’aide en Gaule, auprès d’un autre petit village, connu pour son opiniâtre résistance aux Romains…
Dans le village gaulois en question, Astérix et Obélix sont déjà bien occupés. Le chef leur a en effet confié son neveu Goudurix, une jeune tête à claques fraîchement débarquée de Lutèce, dont ils sont censés faire un homme. Et c’est loin d’être gagné.
Quand Jolitorax arrive pour demander de l’aide, on décide de lui confier un tonneau de potion magique, et de le faire escorter par Astérix et Obélix, mais aussi Goudurix, car ce voyage semble une excellente occasion pour parfaire son éducation. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu…

 

Choisir Laurent Tirard comme réalisateur de ce quatrième volet était clairement une bonne idée : Déringardiser la saga Asterix en virant Dubosc et compagnie allait sans doute tirer vers le haut une franchise en mal de vivre.

 

Si le réalisateur amène la même fantaisie que pour son « Petit Nicolas », il conviendra d’admettre que la sauce ne prend pas tout à fait. Pire, les premières vingt minutes sont mêmes quelque peu effrayantes tant les bases semblent les mêmes que pour les plus mauvais opus de la série.

 

Heureusement, une certaine fantaisie (avec un soin particulier apporté aux décors) et un casting de bonne qualité permettent de sauver le film : Des petits jeunes Lebon & Lacoste au plus confirmés Baer, Deneuve et Depardieu, tout le monde est au diapason ! Une mention particulière à l’immense Luchini et Guillaume Galliene.

 

 

 

Certes, il y a ça et là du remplissage inutile (plagiat de Shrek sur la musique des Countring Crows par exemple) mais quelques bonnes idées permettent au film de se laisser regarder de manière agréable remontant quelque-peu l’image d’Asterix au cinéma.

 

Pour l’anecdote, il faut savoir que le film a été fait en 3D et a donc couté extrêmement cher (60 millions d’euros). Malheureusement, le film est déjà un échec en France où il n’obtient pas la moitié des entrées nécessaires à la rentabilité : « On a commis une erreur, estime Tirard, en sous-estimant l’impact négatif du précédent, Astérix aux Jeux-Olympiques, auprès du public…Nous avons cru qu’il suffisait de faire un meilleur film pour que les gens y aillent. Quand on a lancé notre film, au début, personne n’est venu. »

 

Une chose est sûre, la saga touchait le fonds avec le précédent opus. Désormais, elle a sorti (timidement) la tête de l’eau !

 

 

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