Some Like it Hot (Certains l’aiment chaud)

Véritable film culte et humoristique des années 60,  « Certain l’aiment chaud » met en vedette Marilyn Monroe face à Tony Curtis et Jack Lemmon.

Considéré comme un remake du film allemand Fanfaren der Liebe (sorti en 1951), cette œuvre de Billy Wilder devait être interprété initialement par Frank Sinatra qui refusa finalement d’interpréter un homme travesti en femme.

Chicago, 1929. Joe et Jerry sont respectivement saxo tenor et contrebassiste sans le sou, jouant dans des bars clandestins. Le soir de    la Saint-Valentin, alors qu’ils se rendent à un bal dans la banlieue de Chicago, les deux hommes assistent à un règlement de compte entre mafieux. Pour échapper aux gangsters, ils décident de    s’engager dans le « Sweet Sue’s Society Syncopaters », un orchestre féminin en partance pour la Floride, dont la chanteuse est la ravissante Sugar Kane.

Cinq ans après « Sept ans de réflexion », Wilder retrouve Marilyn pour une comédie où elle ne sera finalement que l’accessoire. Car    c’est bel et bien le couple de travestis que forment Tony Curtis et Jack Lemmon qui créent la réussite du film.

Terriblement surjoué et plutôt amoral (entre deux amis épris de la même femme, peu se seraient effacés aussi vite que Tony Curtis), le film est    un régal de drôlerie. Le réalisateur réussit à mettre en place une comédie plutôt imprévisible avec un zeste de danger. Les références aux films de gangsters sont nombreuses (Al Capone n’a qu’à    bien se tenir !) et l’aspect « noir et blanc », pour lequel Marilyn avait un véto dans son contrat, rend le tout encore plus crédible.

 

Si les deux comédiens eurent beaucoup de difficultés à jouer avec Marilyn, c’était surtout à cause de son retard quasi inévitable ainsi que ses    approximations de jeu. Il va sans dire que, comme dans de nombreuses autres œuvres cinématographiques, Marilyn Monroe est là encore, bien incapable de révéler l’ensemble de ses talents de    comédiennes. Alors, comme bien souvent, l’essentiel est mis sur sa plastique…ce qui finalement n’altère pas vraiment le film…ni même ne lui retire une certaine crédibilité auprès du public    puisqu’elle gagnera le Golden Globe de la meilleure actrice pour son rôle.

Du côté des deux acteurs, Tony Curtis passe son temps à changer de costume entre le personnage de Joséphine et le personnage de Junior. Mais c’est finalement l’humour de Jack Lemmon en Daphné (qui deviendra progressivement une femme) que retiendra vraiment le public. Il reçu même pour ce rôle une nomination aux oscars, Golden Globe et BAFTA .

Si le film joue beaucoup sur le comique de répétition et de situation, c’est surtout grâce au texte qu’il devient drôle. Les répliques cinglantes tombent toujours juste.

CULTISSIME !

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