Shablulim Ba’Geshem

Un film qui aurait eu sa place à ImagiNation  ♥♥½

 

Boaz pensait qu’il s’agissait d’une erreur. Dans sa boîte postale, il a trouvé une enveloppe où seul son nom était inscrit.    En l’ouvrant, ce qu’il a lu l’a laissé perplexe : « Cher Boaz. Ne me demande pas qui je suis et comment je te connais. Je pense souvent à toi… »  

Commençons par les aspects positifs : Tout d’abord l’histoire dans son ensemble qui n’est pas dénuée d’intérêt puis l’intrigue qui tient un moment. Ajoutons à cela un traitement qui vaut qu’on s’y arrête, à savoir un scénario qui oscille entre suspens et drame personnel (tendant vers la confusion des sentiments), ainsi qu’une direction d’acteurs concrètement réussie.

Malheureusement la direction photo étant épouvantable, il est vraiment difficile de bien analyser cette histoire tant la luminosité, les gros plans incessant mais surtout un cadrage fort désuet nuisent à l’ensemble. L’ensemble est donc  gâché par un cruel manque de    réalisation qui en fait un film de série B très moyen. Est-ce la faute au réalisateur et scénariste (Yariv Mozer dont c’est ici la première œuvre) ou à Shahar Reznik ? Ou est-ce une mode    israélienne ? Avec des chefs d’œuvres tel que Va, vis et deviens et Tu marcheras sur l’eau, rien n’en est moins sûr !

Dommage

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