Damien, professeur de civilisation chinoise, vit avec sa femme, Iva, metteur en scène de théâtre, et leur fils Noé. Leur histoire d’amour s’est enlisée dans une routine empreinte de lassitude. Pour éviter à une certaine Zorica d’être expulsée, Damien se trouve un jour piégé par Iva, qui le somme de demander l’aide de son père, conseiller d’État, avec lequel il entretient une relation plus que distante. Cette mission hasardeuse plonge Damien dans une spirale qui va bouleverser sa vie.
Pascal Bonitzer raconte une histoire comme on en racontait il y a encore 15 ans. S’il a mis longtemps à réaliser un nouveau film, c’est peut-être par crainte de l’aspect désuet de son cinéma (en comparaison des « Le premier jour du reste de ma vie », « Et soudain tout le monde me manque » ou « Dans la maison »). Seul lien moderne de son film : Kristin Scott Thomas en mode metteur en scène frisée qui incarne une réalité actuelle parisienne; Bacri et Carré étant l’un plutôt passé et l’autre plutôt intemporelle.
Pourtant le propos est intéressant et plutôt bien écrit. C’est juste qu’il n’est jamais captivant : Manque de rythme, manque d’intrigue…bref, on s’ennuie un peu.
A son crédit, ses personnages sont attachants et certaines scènes font preuve de réelle malice.
Bacri est excellent surtout face à Claude Rich…mais leurs interventions comiques ne servent finalement pas le film.
On passe donc un moment agréable en compagnie d’acteurs excellents…mais on aura aussi vite oublié ce nouvel épisode Bonitzer.