Melancholia

Un Melancholia bien triste pour un des réalisateurs les plus controversés du moment ♥♥½

L’HISTOIRE :

À l’occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la sœur de Justine et de son beau-frère.
Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre…

Un film en plusieurs parties (comme les affectionne Von Trier)…Une première mettant en avant Kirsten Dunst et sa dépression face à la fin du monde arrivant. C’est drôle et déstabilisant à la fois…

En revanche c’est lent…, très lent !

Une heure de divagations sur l’art de rater son mariage…tout en réussissant sa déprime (amateurs prenez exemple) !

Donner le prix d’interprétation à Cannes à Dunst, c’était généreux ; Non que l’actrice ne fasse pas son boulot…Mais elle aurait facilement été interchangeable…

En outre, le jeu de Charlotte Gainsbourg dans la seconde partie est d’autant mieux mis en avant. Tout en subtilité dans la première partie, elle se révèle lors de la seconde pour accepter finalement l’impensable… Le gros point positif du film !

Face à notre Charlotte nationale, un ensemble d’invraisemblances et de longueurs plombent le film…Depuis le lieu du mariage jusqu’aux accents plutôt étonnants entre des sœurs ou des parents…La planète qui fonce vers eux est en outre guerre plausible…On est loin d’Armaggedon certes, mais Von Trier aurait pu trouver d’autres éléments de réponse plus romantiques…(sur terre d’ailleurs, nombreuses sont les références au romantisme allemand justement !)

Enfin, face à tant de questionnement de l’héroïne, un manque évident d’empathie envahit le spectateur…Von Trier ne la rend jamais vraiment humaine…Elle ne nous inspire ni pitié ni compassion…L’envie unique de lui donner deux claques nous traverse même l’esprit. Pourtant elle réagit mieux au final car consciente que sa vie repose sur un vide et que finalement la fin est proche. Charlotte Gainsbourg a plus les pieds sur terre et se raccroche donc à la vie

Pour résumer, un film lent, long et truffé d’invraisemblances qui ne permettent malheureusement pas l’empathie nécessaire à porter aux acteurs. Du très moyen Von Trier !

A noter toutefois, un prologue très esthétique aux allures de Tree of Life. Du nouveau chez Von Trier

 

 

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