Me and Earl and the Dying Girl, nouvelle comédie dramatique jeune adulte Grand Prix du Jury à Sundance.♥♥♥½
Greg est un lycéen qui tente de se fondre dans l’anonymat afin de survivre dans le monde terrible des adolescents. Son seul ami s’appelle Earl, avec qui il fait de courtes parodies de films cultes. Quand sa mère insiste pour qu’il passe du temps avec Rachel, une fille de sa classe qui vient d’être diagnostiquée leucémique, il découvre lentement la véritable sensation qu’apporte une amitié sincère et tout ce qu’elle peut lui apporter.
Adaptation du best-seller de Jessie Andrews, publié en 2012, Me and Earl and the Dying Girl figure un peu comme un mouton à cinq pattes dans les productions américaines actuelles : C’est en fait un film extrêmement bavard et bourré d’inventivités à la fois dans la construction de ses personnages et du récit mais également en terme de réflexion de réalisation. Très vite, le spectateur est plongé dans un récit tantôt humoristique, tantôt émouvant et cela durera quasi l’entièreté du film.
Me and Earl and the Dying Girl s’inscrit dans la lignée des films ayant révélé Shailene Woodley
Alfonso Gomez-Rejon , par ailleurs réalisateurs de nombreux épisodes de Glee, et sans doute par peur de simplicité en fait ici beaucoup pour captiver l’œil de son spectateur…peut-être même un peu trop parfois avec sa caméra qui aime à la fois grandement les plongées et les retournements à la verticale. Le texte et les dialogues font toutefois mouche et le charme de la nouvelle venue Olivia Cook font le reste.
Grand Prix du jury ET Prix du Public au dernier festival de Sundance, Me and Earl and the Dying Girl surfe peut-être un peu trop sur une mouvance récente de la comédie dramatique jeune adulte (The Spectacular Now, The Fault in Our Stars, The Perks of being a Wallflower…etc.), mais c’est toutefois un bon moment à partager en famille. A vos mouchoirs
