Finding Dory [Le monde de Dory]: De la suite dans les idées

Treize ans après son Némo triomphale, Pixar en fait une suite, Finding Dory, à l’humour qui aura bien vite fait de trouver son public ♥♥♥½

Avec cette suite du Monde de Nemo, Disney se réfugie comme souvent dans une valeur sûre, la valeur « famille », dès les premières minutes avec l’introduction du personnage central, Dory, mais cette fois-ci toute jeune enfant et éprouvant déjà quelques difficultés de mémoire.

Attendrissant dès le début donc, cette nouvelle aventure sera  l’occasion de retrouver des personnages bien connus (le célèbre poisson bleu amnésique bien sûr) mais également Nemo et Marin ainsi qu’une pléiade de nouveaux personnages hauts en couleur à commencer par le Poulpe Hank (et dont les traits rappellent grandement ceux de Sébastien de La petite Sirène) mollusque grognon au grand cœur et qui trimbalera la tendre Dory dans bien des liens incroyables.

Comme son premier volet, Finding Dory réussit surtout par son rythme et son humour (encore très présent avec un clin d’œil très apprécié aux voix de doublage – Anne Dorval pour l’édition québécoise)

FindingDory2Un Humour savamment dosé dans Finding Dory

Au vue de la bande annonce, on pouvait se méfier d’un road-movie à travers l’océan et peut-être trop calqué sur le premier volet.  Alors certes, il reste parfois une certaine redondance  dans la succession de ses scènes mais la fantaisie demeure dans Finding Dory (le récit est d’ailleurs encore moins plausible que pour le premier volet) et l’on sent que la production ne s’est lancée à l’eau qu’une fois un solide scénario bien abouti. Et si oui la trame narrative est assez commune, il y a ici et là de nombreux clins d’œil, moments d’humour et de nostalgie qui marqueront ce second volet à jamais (et donneront forcement lieu à des scènes « best of ».

Certes, le récit nous amène parfois dans des lieux communs déjà vu (les courses-poursuites rappellent assez souvent celles de Toy Story) mais il parait difficile de toujours surprendre dans l’innovation. Moins rassembleur sans doute qu’Inside Out, le film n’en reste pas moins un divertissement en animation de très bonne qualité

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