Entrevue avec Thomas Cailley pour Les combattants

Les combattants sortant le 14 novembre au Québec, son réalisateur, Thomas Cailley est actuellement en promotion sur notre territoire afin d’assurer le service après-vente.

Subjugué par ce premier film, Cinemaniak a choisi de le rencontrer afin de revenir avec lui sur la composition de son long métrage et du choix de ses acteurs.

« Ça commence par une rencontre. Madeleine et Arnaud ont la vingtaine, la beauté, le muscle saillant et le regard un peu flottant des gens de leur âge. Elle s’entraîne en vue de survivre à la fin du monde. Lui pensait plutôt donner un coup de main à son frère l’été… Ensemble ils vont affronter le monde …  »

Les combattants

Le réalisateur est d’abord revenu sur l’aspect intemporel de son premier long métrage : « Pour moi, rien ne périme plus vite que ce qui essaie de faire moderne, c’est pour ça que l’on ne voit aucun cellulaire ni de nouvelles technologies » dans le film tourné dans les landes.

Extrêmement moderne au niveau du traitement, Thomas Cailley avoue toutefois une affection particulière pour certains éléments anachroniques évidents dans son film (comme le camion militaire).

Afin de composer le scénario des combattants, il a assisté à des stages militaires dont l’acceptation fut longue à obtenir… Son observation de « La grande muette » (surnom de l’armée en France) fut donc assez proche de celle de Madeleine. Tout comme son personnage féminin, il a pu constater qu’on y apprend des valeurs et non des techniques…

Le réalisateur est d’ailleurs revenu sur son personnage féminin, campé par la très juste Adèle Haenel : « Tout est définitive dans ce qu’elle dit. Il n’y aucune discussion possible; Elle sanctionne le monde d’être comme il est ». Heureusement le personnage reste extrêmement sympathique car aucun second degré n’est porté sur elle.

C’est à cause d’elle et de sa rencontre avec Arnaud que tous ces évènements bizarres vont se produire.

thomas cailley2

Le film bascule finalement du réel vers la science-fiction avec une fin qui bascule « J’avoue que concrètement, le tournage de la fin a été assez compliqué. C’est une combinaison d’effets réels et spéciaux…de 2D et de 3D ».

Pourtant le film ne bascule jamais dans l’invraisemblable. C’est le pouvoir du premier film de Thomas Cailley…premier d’une longue lignée, nous l’espérons !

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