Embers – Contemplation et science-fiction

Co-production Américano polonaise, Embers est un premier film de science-fiction post-apocalyptique contemplatif qui ne conviendra sans doute pas à tous les publics ♥

Deux individus s’éveillent sur le matelas sale d’une chambre mal famée. Ils ignorent comment ils ont abouti dans cette pièce ni pourquoi ils se trouvent réciproquement en compagnie d’un inconnu. À vrai dire, ils ne se souviennent de rien, pas même de leur nom. Depuis l’Apocalypse, un mal étrange a privé l’humanité de sa mémoire. Les derniers survivants errent sans but, l’esprit atteint d’une amnésie si grave qu’il leur est impossible de se rappeler ce qu’ils ont bien pu faire la journée précédente. Quelque chose laisse cependant présager qu’un lien unit les deux étrangers. Ils portent au bras le même ruban bleu, la preuve hypothétique d’un passé commun. Pendant ce temps, ailleurs, un enfant traversant un pays ravagé fait la rencontre d’un curieux scientifique. Épargnée de la perte psychique du monde extérieur, une jeune femme se prépare quant à elle à fuir le bunker qui la protège et à définitivement perdre ce qu’elle a de plus précieux.

Quel est le but de ce film prétentieux, lourd et lent ? Le sélectionneur du festival de Fantasia évoque une « œuvre rare » peut-être parce que l’ensemble est constitué de métaphores…

Toutefois à ne jamais vouloir faire entrer le spectateur dans les personnages (au jeu parfois très moyen), aucune empathie ne se crée envers les protagonistes de Embers. Le film jongle entre les genres tout en étant trop contemplatif pour interpeller. C’est d’ailleurs la principale déception de ce film dont le scénario préfère se baser sur un portrait de destins croisés tout en oubliant l’intrigue qui casserait l’écran entre spectateur et image.

Le film est programmé à 17h00 en après-midi. Parfait pour la sieste !

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