Pour tous ceux et celles qui affectionnent les documentaires prétentieux et léchés. ♣ Une vague, un grand arbre, un volcan en éruption, un papillon, une étoile…Tant de métaphores mises en exergue dans le dernier film de Terrence Malick.
Quatre mots : Extrêmement longs…pesant…pathétique !
Deux heures et demie de lenteur et d’images sublimes filmées à la manière d’un reportage du National Geographic.
La bande annonce nous rendait méfiant; le film ne vient que confirmer la lourdeur du récit :
Je m’explique
Le problème majeur du film vient du fait qu’il synthétise toute son histoire (aussi maigre qu’elle soit) dans la première demi-heure.
Les deux heures restantes ne sont que rabâchage et répétition ponctuées de métaphores bien inutiles et longues (ce qu’il fallait comprendre : « tout se joue durant l’enfance » ce qui, en outre, n’est pas une nouveauté).
Initialement, le film devait durer trois heures et demi mais le réalisateur ambitieux a préféré sacrifier une partie de son récit le rendant finalement incompréhensible (L’histoire de Sean Penn n’est finalement présente que 10 minutes à l’écran)…
Ceci dit, je ne suis pas certain que la lourdeur du thème et le manque flagrant d’introspection des personnages auraient aidé convenablement le film dans une version plus longue… En outre, je n’en aurais pas pris pour une heure de plus…
Terrence Malick voulait se prendre pour Kubrick…On l’y a aidé en lui décernant la Palme d’Or à Cannes…A mon sens il a complètement manqué son objectif !