The Nice guys: Le Vintage des comédies 70’s

The Nice Guys une comédie d’action qui pourra ravir le grand public mais laissera sur sa faim les spectateurs les plus exigeants ♥♥♥

Los Angeles. Années 70. Deux détectives privés enquêtent sur le prétendu suicide d’une starlette. Malgré des méthodes pour le moins « originales », leurs investigations vont mettre à jour une conspiration impliquant des personnalités très haut placées…

Dans la série des Buddy movie, le dernier tandem fonctionnant particulièrement bien était sans doute celui des Men in Black propulsés dans une science-fiction amusante et qui ressemble finalement pas beaucoup à ce Nice Guys plutôt comédie d’action (parfois mollassonne)

Pour autant, The Nice Guys n’est pas une comédie ratée mais elle ne restera pas vraiment dans les annales la faute à quelques petits soucis de rythme (flottements dans le scénario sans même évoquer ses raccourcis)) et à un tandem plutôt déséquilibré entre un ancien acteur has been et un autre au sommet de sa carrière.

Il faut quand même dire que Shane Black, dont c’est ici seulement la troisième réalisation, se fait plaisir au niveau de la mise en scène. L’ancien scénariste des Armes Fatales utilise complètement la direction artistique plutôt bien réussit ainsi que l’ensemble des moyens mis à sa disposition. Si le scénario n’est pas complétement à la hauteur (nous l’avions évoqué), surtout au niveau de l’équilibre entre les scènes d’action et de comédie, nous évoquerons toutefois quelques scènes d’humour particulièrement réussies.

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Niveau interprétation, le film aurait pu également connaître mieux : Après avoir pas mal joué les taciturnes tristes (Drive, The Place beyond the pines…), Gosling semble désormais préférer la période disco (les 70’s de The Big Short et de The Nice Guys). Dans la comédie vintage il s’en tire plutôt bien et donne tout ce qu’il a ce qui ne semble pas être le cas de son compère. Russel Crowe, qui a pris près de 30 livres (non pour le rôle mais plutôt par le poids des années) n’a en revanche pas beaucoup de charisme (comme de coutume diriez-vous) . Le duo fonctionne donc à moitié malgré un comique de situation, de l’absurde et du burlesque plutôt bien intégré.

On notera la jolie révélation pour Angourie Rice (la fille de Gosling dans le film) et qui confère au personnage de Holly (extrêmement bien écrit d’ailleurs) une fraicheur nécessaire pour le film. En espérant la revoir dans les années qui viennent.

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