The Interior est un film ennuyant, prétentieux et inefficace.♥
James en a marre. Marre de son train de vie, de son patron, de sa copine. Marre de lui-même, surtout. Afin d’éviter l’implosion mentale, ce jeune homme en colère décide sur le vif de tout abandonner. Il dit d’abord adieu à une carrière prometteuse en démissionnant d’un poste haut placé pour un boulot sans avenir. Ce n’est pas suffisant pour James, qui a un besoin pressant de changer de décor. Sans y penser à deux fois, il fuit la chaotique ville de Toronto en prenant le premier vol vers la Colombie-Britannique. Arrivé sur place, il trouve refuge dans une forêt subalpine et entame une existence d’ermite. Il erre sans but dans les bois, entrant par infraction dans des chalets où il trouve nourriture et alcool. Loin de la civilisation, il ne peut cependant échapper à lui-même. James se sent observé par un inquiétant prédateur. Un homme au manteau rouge l’épie, observant ses moindres gestes en silence. À la tombée de la nuit, la folie s’installe.
Prétention et ennui total…
The Interior est du début à la fin à cheval entre deux genres et finit par emmerder ceux qui venaient y chercher l’un ou l’autre. En sommes, il n’est ni drôle, ni effrayant, plutôt 100% ennuyant pour le spectateur. On explique peu l’introduction et le passé du personnage principal et donc, l’identification et l’attachement à celui-ci sont totalement absents et l’on s’en détache rapidement complètement. On en vient plutôt à se trouver dans une espèce de leitmotiv ennuyant ou essentiellement, le personnage joue au chat et à la souris en forêt en campant et décampant constamment alors que le metteur en scène tente de donner une fausse profondeur au récit. Les effets de mise en scène peu réussie tuent tout espoir de progression dramatique en anéantissant l’effet de surprise et nous ne sommes que trop soulagés lorsque la fin arrive finalement, même après un maigre 80 minutes qui semblent déjà bien étiré.
