À Cold Rock, petite ville minière isolée des Etats-Unis, de nombreux enfants ont disparu sans laisser de traces au fil des années, et n’ont jamais été retrouvés. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia, le médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 6 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant
« The secret », c’est un peu comme The house at the end of the street à savoir une bonne idée de départ mais qui est tué dans l’œuf par un manque évident de mise en situation. Le parti pris du film, et c’est louable, est de faire tourner le spectateur en bourrique pendant un bon moment.
Malheureusement, très vite, la fumisterie arrive hésitant entre l’explication et le vague flou (« même pas net, vague » comme dirait l’autre). Le film ne bascule jamais dans le gore (rappelons que Pascal Laugier avait signé « Martyrs » en 2008) ni non plus dans l’épouvante.
Le réalisateur français signe ici un premier thriller anglophone peu justifiable. A la fin clairement moralisatrice (il est naturel de kidnapper les enfants des ploucs ruraux) s’ajoute le traditionnel twist scénaristique (façon David Fincher) qu’on attendait finalement depuis un début plutôt sportif pour son actrice principale : Jessica Biel…C’est d’ailleurs sur la présence de cette dernière que le film pouvait interpeler. Malheureusement elle ne fera ni mieux ni moins bien qu’une autre actrice quelconque à sa place.
Du thriller de seconde zone en quelque sorte