Need for Speed

Le célèbre jeu Need for Speed fait ses débuts au cinéma. Si l’histoire n’est pas des plus originales, les scènes de course rendent justice au jeu. ♥♥♥

Tobby, fils d’un célèbre coureur automobile défunt, se fait injustement accuser du décès de son partenaire de course. Pourtant Tobby n’y est pour rien, c’est Dino, ennemi de longue de Tobby, qui est responsable du malheureux accident. Lorsque Tobby sort de prison, il n’a qu’une idée, venger son ami, légalement, mais aussi sur la route lors d’une course routière en Californie.

Vengeance, rivalité de longue date, humour de bas étage et belle blonde à talons hauts, tous les clichés des films de « gars » sont de la partie. Le langage cinématographique n’est des plus subtiles : ralenti aux moments opportuns, le vilain est toujours de noir vêtu, même son véhicule dans la course ultime est noir. Dans une scène au début du film, le vilain Dino vient proposer à Tobby un deal, Dino et Tobby sont dans le même plan, Dino habillé en noir, Tobby porte un chandail blanc, on difficilement est moins subtile. Disons que Scott Waugh ne passera pas à l’histoire pour la réalisation  des scènes de la « vie quotidienne ».

Mais soyons franc, qui écoutent un film de «chars» pour l’histoire, sûrement les mêmes qui lisent playboys pour les articles. Un film de «chars», c’est des chars, du vroum-vroum et des courses. Et pour ça, on est servi. Encore là, après 6 Fast and Furious, 3 Death Race, Gone in 60 seconds et son remake, Vanishing Point et j’en passe, il en faut beaucoup pour épater le public cible.

Là où le public sera ravi c’est dans les références au jeu: les poursuites  avec policier et hélicoptère qui avaient fait la réputation du jeu, ainsi que son décor. Les paysages qu’à choisis l’équipe du film rendent fidèlement honneur à ceux du jeu. Vraiment tout y est, les «gamers» ne seront pas déçu: les «pistes de villes» de jour, de nuit, le «grand canyon et Monument Valley», la «verte campagne» et le «bord de mer». Sur ce point, le film rempli son pari, rendre honneur et hommage à un jeu novateur et marquant de son époque et ce, malgré quelques faiblesses d’une trame narrative hyper-convenu.

Pour le spectateur attentif, lors d’une scène dans un dépanneur, la belle blonde à talons hauts fait renverser un présentoir de DVD sur lequel trône fièrement le premier film de Scott Waugh, Act Of Valor.

 

Laurent

**class!K**

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