Life of Pi (L’odysée de Pi)

Mon image de synthèse et moi ! ♥

Pi Patel habite dans un zoo en Inde avec son frère, sa mère et son père. Un jour, sa famille doit déménager en Amérique. Elle embarque donc avec tous les animaux sur un navire en direction d’une nouvelle vie. Une nuit, le bateau est la victime d’une violente tempête et coule au fond du Pacifique. Pi parvient à rejoindre une embarcation de sauvetage. Il n’est, par contre, pas seul à bord. Un singe, une hyène, un zèbre et un tigre ont pris refuge sur le même radeau que lui…

 

Il ne faut pas attendre bien longtemps au début de « Life of Pi » pour se rendre compte que la majeure partie du film fut traitée de manière numérique :

Comment ? Vous croyez vraiment qu’Ang Lee allait mettre sur un canot un jeune homme accompagné d’un tigre, d’un zèbre, d’une hyène et d’un Orang-outang ?

 

Une fois cet élément accepté, il ne reste plus qu’à se laisser porter par une histoire invraisemblable mais au combien romanesque.

 

Pour ceux qui ne le savent pas, Life of Pi est un roman de Yann Martel, écrivain canadien né en Espagne et globe-trotter de par le métier de son père. Ce dernier ayant vécu dans un nombre incroyable de contrées dès son plus jeune âge, il disposait, à vingt-sept ans, de la culture nécessaire pour lui inspirer cette fiction qu’est « Life of Pi »

 

 

 

Au-delà du scénario (David Magee) étonnamment bien adapté du (d’aucun disaient le livre inadaptable au grand écran, le boulot du réalisateur de Brokeback Mountain (Aka Ang Lee) s’avère une grande réussite : Richard Parker, alias le Tigre et Pi alias l’Indien coexistent réellement dans cette embarcation jusqu’à nous faire concrètement ressentir les émotions et complètement oublier les notions de réalité.

Et s’il a beau ressembler à votre animal de compagnie grandeur nature, ce majestueux tigre du Bengale n’aura d’autre solution que chercher à se nourrir lui aussi…

 

 

Lee use toutefois en surabondance des effets de couleurs (un bleu lumière la nuit, une ile aux côtes verts fluo…);

c’est joli certes, mais cela donne une touche dessins animé dont le film aurait toutefois pu se passer (et fera peut-être fuir un public plus « adulte »)

 

 

 

Mais au-delà de l’histoire, il convient de détecter une analyse psychologique et philosophique du monde telle une réflexion poétique sur la race humaine : Ang Lee n’avait d’autre pari que de rendre le tout plausible !

 

Réussir à faire croire à l’impossible ! Ang Lee l’a fait !

 

 

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