La piel que habito

« Prenant & captivant » seraient les mots qui caractérisent le mieux la dernière œuvre de Pedro Almodovar…Encore un Almodovar bien loin des débuts du cinéaste mais tout aussi intéressant : Le style, qui caractérise si bien le madrilène, est toujours bien présent…une touche de modernisme en sus.♥♥♥½

 

Synopsis : Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse.

 

Commençons par rassurer les fans…La « patte » de Pedro est belle et bien présente à l’écran…Les retrouvailles d’avec Antonio Banderas, son acteur fétiche de “Attache-moi!“, “ la loi du désir” ou “matador“ sont pour cela, d’autant plus savoureuses.

 

Ensuite, il faut rendre à César ce qui est à César, l’espagnol demeure vraiment le maître du « Malsain »…et, à l’instar de «la mala educación » ou de « Hable con ella », l’histoire, on ne peut plus tordue, aura vite fait d’en mettre plus d’un mal à l’aise.

La folie et le côté foutoir de ses premières œuvres ont disparu depuis longtemps au profit d’histoires tout aussi fantasques mais d’une froideur dans la réalisation qui peut parfois désorienter (ou provoquer un rire nerveux)

 

Librement adapté d’un roman de Thierry Jonquet, l’histoire est montée « à l’envers » afin de tenir le spectateur en haleine tout au long du récit, vif, fluide et captivant.

Légère déception sur la fin sans doute trop explicative….

Après cela, vous révéler ne serait-ce qu’un fragment de l’histoire relèverait du sadisme…Courrez-y !

 

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