Imaginaerum

Production finlando/canadienne aux lourds effets  – ♥♥½

 Tom, compositeur mourant, souffre de démence sévère se manifestant en d’incroyables élans d’imagination.

Imaginaerum_posterLorsque la faucheuse veut finalement réclamer sa vie, c’est tout son esprit qui éclate en morceaux, envoyant ce qui reste de sa conscience à travers le temps, vers les souvenirs tordus et l’imaginaire déchainé de sa personne à l’âge de 10 ans. Un inquiétant bonhomme de neige à l’allure Steampunk apparaît à sa fenêtre et le mène vers une aventure au travers de ses jeunes souvenirs. Pendant ce temps, dans le    monde réel, sa fille Gem, distante et amère de n’avoir jamais connu son père, tant bien que mal à gérer la mort imminente de son père en établissant avec lui une ultime connexion tandis que celui reste prisonnier de son monde fantastique. A l’intersection des deux, ils se retrouveront peut-être pour la première fois.

Accrochez-vous à votre ceinture pour une balade façon « L’étrange noël de Mr Scrooge » version clipée à la mode Evanescence ou Within’ Temptation ! Oh mais bien sûr ! Le film a été sponsorisé par Nightwish et réalisé en parallèle de leur 7ème album studio.  Ceci explique donc cela ! Au niveau de la photo tout comme de la musique (omni-présente), le spectateur se situera facilement dans ce vidéo de l’ère 2.0  ! Une fois ce constat accepté, on peut soit se laisser transporter par cette histoire baroque façon Disney avec un zest de Burton (façon Corpse Bride) soit regarder le tout de manière affligée. Nous recommandons plutôt de voir le film tel un spectacle aux prouesses techniques ahurissantes (à moins que ce soit des effets spéciaux bas de gamme ?) ou si vous êtes de grands fans du groupe de métal. Alors oui, c’est beau, c’est grand, c’est brouillant ! Il n’y a aucune intrigue, ce n’est absolument pas du cinéma… Mais c’est joli quand même !

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