Un film tendre et lumineux qui transpire la joie de vivre ♥♥♥
En 1969, Frisson des collines, 10 ans, et sa famille mènent une existence paisible et enviable. Mais lorsque le père de Frisson décède suite à un accident de travail, leur monde parfait est complètement chamboulé. Frisson trouve alors réconfort auprès d’une nouvelle figure paternelle, le motard Tom Faucher, et trompe l’ennui en faisant les 400 coups avec son ami Thibault. Il chérit l’espoir de se rendre à Woodstock, un évènement unique censé réunir les plus grands artistes du rock et ainsi obtenir l’autographe de son idole, Jimmy Hendrix. Il tentera par tous les moyens de convaincre Tom de l’amener avec lui sur sa moto.
Doté d’un casting quatre étoiles, Frisson des collines façonne les traits de l’enfance des 70’s au Québec avec ses mouvements hippies, son insouciance et sa ruralité d’une manière des plus maîtrisée
Sans être vraiment captivant, le film réussit à convaincre grâce à un récit charmant (les rêves de l’enfance) et une tendresse évidente du réalisateur envers ses personnages.
Les acteurs semblent éprouver un malin plaisir à se donner la réplique et ne sont jamais ni dans la caricature ni dans le surjeu… Justes tout simplement.
Une mention particulière à Evelyne Brochu, radieuse.
Du cinéma québécois comme on aime en voir !