Frankenweenie

Enfin un Burton de bonne qualité ! ♥♥♥½

Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…

 

N’hésitons pas une seconde : Le petit dernier de Tim Burton est une belle réussite ! Comparativement à ses deux derniers films plus que moyens, ce nouveau film d’animation ravira les fans de la première heure comme chaque enfant qui sommeille en chacun d’entre nous.

 

On retrouve d’ailleurs tout l’univers de Burton dans ce Frankenweenie. Des personnages atypiques et exclus d’Edward Scissorhands ou Big Fish au moulin de Sleepy Hollow en passant par les cimetières de Corpse Bride ou Dark Shadow…Tout semble y être ! … sans oublier la magnifique musique de Danny Elfman…cette dernière étant d’ailleurs parfois trop présente pour une histoire finalement moins enchanteresse qu’un Corpse Bride, Nightmare before Christmas ou Sleepy Hollow…

 

Les références à ses propres films sont donc très présentes tout comme celles qui semblent avoir marqué le réalisateur enfant : Ainsi, le grand Tim semble déterminé à nous montrer tous ses jouets de Godzilla à Frankenstein en passant par les Gremlins et bien sûr ce cours métrage qu’il avait jusque là enterré : Frankenweenie : Dans une Amérique pavillonnaire façon Truman Show, un enfant solitaire et sans ami redonnera la vie à son chien mort grâce aux conseils d’un prof de physique zélé.

Les personnages sont des plus réussis des parents aux gamins (surtout les filles) en passant par les monstres très différents les uns des autres.

 

Pourtant, si tout fonctionne à merveille, il est aujourd’hui difficile de s’extasier sur une œuvre de Burton tant le réalisateur prolifique est désormais magnifié tel un livre ouvert.

 

Grand héro du XXème siècle, le grand Tim semble borné à ne plus surprendre comme pris au propre piège de ses références omniprésentes. On ne voit guère plus qu’un nouveau Mars Attack  pour dérouter les fans.

Car Frankenweenie, s’il est réussit, rentre dans le rang des « classiques » Burton sans s’en démarquer réellement.

 

 

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