Fin juin 2106, l’année est déjà bien entamée !
Pire, nous sommes même arrivés à mi-année d’une période quelque peu bousculée par les évenements plutôt que part les sorties cinématographiques. Si encore une fois le Québec a fait parler de lui à Cannes en mai, il est des films qui eux ne passeront pas à la postérité n’ayant pas trouvé leur public au moment de la sortie en salle.
Voici un petit récapitulatif des flops de 2016 à mi-année !
Une sortie au Québec sans projection presse afin d’éviter tout commentaire négatif avant sa sortie; 18 000 entrées au compteur au Québec et à peine plus de 2 millions en France (il lui en fallait au moins 4 pour être rentable) : C’est très loin des deux premiers opus à 13 et 8 millions d’entrées.
On parle déjà d’une perte d’au moins 75 millions pour cet échec de Disney au Box-office 2016. Il semblerait que la firme n’apprenne pas des échecs de ses films lancés pourtant à grand renfort de promotion (John Carter ou The Lone Ranger dernièrement). Le boss de Disney a tenu à relativiser cet échec mentionnant les sorties réussies du Livre de la jungle, Finding Dory ou encore le dernier Captain America.
Ce n’est donc pas un mais deux échec cette année déjà pour Disney puisqu’outre The Finest Hours, c’est également la suite du Alice de Burton qui s’avère lui aussi un flop. Concurrencé vivement par le dernier X-Men, le film n’a pas fait le poids lors de son premier week-end aux Etats-Unis (27 millions de recettes contre 116 pour le premier volet). La mauvaise passe débutée il y a quelques années par Johnny Depp semble se prolonger….
Moins de 60 000 entrées pour ce qui devait être le premier raz de marée québécois 2016. Autant dire que la légende québécoise n’a pas attiré grand monde (malgré un budget et une distribution importante)
Avec seulement 4.7 millions de dollars pour son jour d’ouverture aux Etats-Unis, le film s’est véritablement pris les pieds dans la tapis, la faute à une critique très mauvaise là-bas. Le film fait moins de 50 millions de recettes au final…(soit trois fois moins que son budget). Coups dur pour Alex Proyas (I Robot, The Crow…)
Comédie française avec Daniel Auteuil qui aurait tout à fait pu trouver une sortie québécoise estival …si elle n’avait dépassé les 100 000 entrées en France . Le film disposait d’ailleurs d’un budget de 14 millions !!! Est-ce le plus échec commercial de ce début d’année ? Rien n’est moins sûr !
Chaque sortie d’un nouveau film de Denis Côté est un évènement ! Pourtant, en association sa sortie aux RVCQ, le film semble avoir alors signé son arrêt de mort. Malgré des sélections dans de prestigieux festivals, Boris sans Béatrice passe difficilement les 2 000 entrées. Dommage.
On aime beaucoup Yvan Attal et on se doute que son dernier film devait avoir une sortie au Québec (où au moins un passage au festival Cinemania)…sauf que son dernier film n’a pas dépassé les 170 000 entrées ce qui est assez ridicule au vu de sa promo et du casting 3 étoiles. Le sujet (rire de la communauté juive) sera peut-être finalement jugé trop « casse-gueule » ?
Après avoir véritablement divisé les critiques à Cannes (qui ont jugé son film de moyen à très mauvais), le réalisateur danois Nicolas Winding Refn est totalement ignoré du public américain (606 000$ pour 783 copies la première semaine) comme du public européen…Après l’échec d’Only God Forgives, Winding Refn se relevera t’il ?
Seulement 5 000 entrées au compteur pour le pari scientifique du directeur photo de Xavier Dolan. André Turpin se questionne, interpelle, met en doute…mais il n’attire pas grand monde dans son long métrage avec Sophie Nélisse