Escape Plan (Evasion)

Si cette automne vous êtes en manque de testostérone et d’amitié viril, voici votre remède! ♥♥♥

Ray Breslin (Stallone) est un spécialiste de l’évasion de prison. Il a meme, avec Lester Clark (Vincent D’Onofrio), créé une compagnie qui travaille pour les prisons américaines souhaitant testé la sécurité de leur établissement. Leur compagnie est engagé pour tester un prison théoriquement infaillible.  Breslin devra compter sur l’aide d’un codétenu (Schwarzenegger) et du médecin de l’établissement (Sam Neill) pour tenter l’évasion du «Tombeau».

Excluant les deux Expendables, dans lesquels Schwarzie tenait un petit rôle, jamais les deux plus grosses stars du cinéma d’action des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix n’avaient partagé l’écran. C’est le rêve ultime de tous petits gars nés dans le début des année quatre-vingt qui se réalise enfin.

Depuis son arrivé au États-Unis, le réalisateur de Evil (nomination à l’oscar du meilleur film étranger en 2003), Mikael Håfström, n’avait jamais réalisé un film satisfaisant. Des projets qui sur papier semblait jouissif ne se concrétisait pas à l’écran. Escape Plan, quoi que mieux réussit les précédentes tentatives, ne répond toujours pas aux attentes.

Les acteurs sont merveilleux, quelque part entre une semi-parodie d’eux-mêmes et une prise de conscience qu’ils ne sont plus les héros d’antan, la chimie entre les deux emblèmes de la virilité fonctionne parfaitement. Le problème vient du scénario qui se prend un peu trop au sérieux et qui ne réussit pas à éviter les clichés du genre. Ce qui avait fait le succès de The Expendables avec Stallone et de The Last Stand avec Schwarzie, c’est qu’ils étaient à fond dans l’autodérision, ils étaient arrivé à se moquer du genre, des personnalités des acteurs, tout en étant hyper-référentiel à leur carrière respective. Ici, outre quelque puchline de l’autrichien, on n’arrive pas totalement à tomber dans la parodie, on est dans un entre deux. C’est la faute au scénario, à la réalisation et aussi a certains acteurs de soutien, Jim Caviezel (en directeur de prison) et 50 Cent (collaborateur de Breslin oeuvrant de l’extérieur de la prison), qui semblent tellement vouloir jouer dramatique, comme si personne leur avait dis que dans un film comme ça, il était impossible de gagner l’Oscar du Meilleur Acteur dans un Rôle de Soutient.

La rencontre au sommet entre Stallone et Schwarzenegger n’a pas eu lieu, elle a finalement eu lieu quelques parts a mi-parcours. On ne doit pas bouder la joie de les voir partager enfin un écran, mais on continue toujours d’espérer qu’ils arriveront bientôt ensemble à nouveau au sommet… qui sait peut-être que Steven Seagal les attendra là-haut, réalisant le fantasme ultime du fanboy des films actions, les trois grands S se donnant la réplique!

Origine: États-Unis, 2013 – Durée: 114 Min.
Réalisation: Mikael Håfström
Scénario: Miles Chapman et Jason Keller
Production: Robbie Brenner, Mark Canton, Randall Emmett, George Furla et Kevin King Templeton
Distribution: Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Jim Caviezel, Amy Ryan, Vinnie Jones, Sam Neill, Curtis « 50 Cent » Jackson, Vincent D’Onofrio

 

Laurent

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