Deuxième long métrage de Frédéric Mermoud, Moka marque ses retrouvailles avec Emmanuelle Devos dans un mélo assez raté . ♥
Munie de quelques affaires, d’un peu d’argent et d’une arme, Diane Kramer part à Evian. Elle n’a qu’une obsession : retrouver le conducteur de la Mercedes couleur moka qui a renversé son fils et bouleversé sa vie. Mais le chemin de la vérité est plus sinueux qu’il n’y paraît. Diane devra se confronter à une autre femme, attachante et mystérieuse…
Sommes-nous en présence du plus mauvais film de l’année ? En tout cas nous le sommes en ce qui concerne les films sélectionnés cette année au Festival Cinemania. Car si l’on exclut le genre de la comédie qui peut souvent être raté (cf Les Visiteurs 3), on n’a rarement vu pareil ratage dans la carrière d’Emmanuelle Devos !
L’histoire, si elle parait plausible sur le papier, devient assez invraisemblable dans sa mise en scène. Moka est l’adaptation du roman du même nom écrit par Tatiana de Rosnay et publié en 2006. La romancière a déjà vu deux de ses romans adaptés sur grand écran avec Elle s’appelait Sarah et Boomerang et deux autres de ses livres sont en tournage, Spirale et Le Voisin.
Niveau interprétation, les jeunes comédiens et comédiennes sont assez mauvais ce qui tranche avec le naturel d’Emmanuelle Devos avec qui le réalisateur tenait à retourner après son premier film. Nathalie Baye arbore une coiffure des plus ridicules (deux fois dans l’année c’est une fois de trop) et tente d’en ajouter beaucoup à un personnage assez complexe.
Enfin il faudra se désoler de la direction photo, particulièrement ridicule lors d’une scène de randonnée où Baye et Devos semblent tellement retouchées au niveau de la photo qu’on se croirait presque dans une production Disney.
Un melo plutôt raté donc