Delivery Man

Alors que je m’explique encore mal le succès phénoménal de l’ennuyeux film mettant en vedette Patrcik Huard, voici que son remake sort sur nos écrans. ♥♥

Pour ceux et celles qui n’aurait pas vu Starbuck sorti aux Québec en 2011, voici un peu dont il est question ici. Dans sa jeunesse, David Wozniak a effectué à plusieurs reprises des dons de spermes. Maintenant dans la quarantaine, dans un impasse amoureux et financier, il apprend qu’il est le père biologique 533 enfants. Ceux-ci préparent un procès contre la clinique pour connaitre l’identité de leur père biologique, ce qui n’enthousiasme pas le principal intéressé.

C’est le troisième remake de Starbuck qui connu une version indienne «Vicky Donor» et une version française «Fonzy», le remake américain à cela de différent, il est un auto-remake, Ken Scott, réalisateur et co-scénariste de l’original, signe la réalisation celui-ci. Dans les faits Delivery Man est celui qui ce rapproche le plus de l’original, Ken Scott fait presqu’un Michael Haneke de son lui-même, reprenant dans la même angle certains plans…

The Delivery Man est plus pompeux que l’original, Ken Scott joue gros la carte New new-yorkaise, plan en plongé de ville, traveling d’accompagnement sur un pont et le basketball, sport typiquement américain, remplace le soccer de l’original. C’est justement ce qui sauve le film du naufrage, le film devient un document sur l’américanisation que peu prendre un projet et son réalisateur, voir les deux films cote a cote devient une expérience cinématographique, voir en quoi le système américain fait évoluer (ou dégrader) un sujet. En ce sens, Ken Scott avec son The Delivery Man, joint le vague des réalisateurs japonais qui dans les années deux-mille était allée au États-Unis s’auto-adapté, mais a se niveau là, Hitchcock aussi qui avait réalisé au États-Unis un remake de son film anglais The Man who know to much. Si vous ne comptez pas regarder ce film dans cette optique là, évitez le, il ne vaut guère mieux que l’original.

Laurent

**class!K**

Vous aimerez aussi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *