Un film de série B québécois copié sur de nombreuses productions déjà existantes, la qualité en moins….
Même si leur couple connaît certaines difficultés, Éric et Stéphanie décident de partir tous les deux en voyage à Santiago pour des vacances d’hiver. Ils apprennent en écoutant les nouvelles locales qu’un tueur en série terrorise la population de la région en assassinant des chauffards soûls. Dans une station-service, Stéphanie prend en photo un homme étrange, couvert de brulures, qui semblent être la cause de l’hystérie d’une jeune cubaine. Plus tard, les deux vacanciers se retrouvent impliqués dans le meurtre de cette dernière dont le corps est retrouvé dans le coffre de leur voiture louée.
Il y a un comme un goût de Jeepers Creepers qui flotte sur l’Angle Mort de Dominic James
Comme si le réalisateur avait vu et revu cet étonnant film d’épouvante…à moins que cela soit le « Duel » de Spielberg…
On sent toutefois qu’il s’est fait plaisir ajoutant et intégrant de nombreux moments de séquences façon « apparition de la peur »
Le film tourne inutilement en rond…la menace n’étant pas vraiment importante (aucune arme ne sert au « serial killer » vraiment…en outre il est visible au bout d’une petite demi-heure)
Mais il n’en faut pas plus à nos deux héros québécois (dont on a exagéré les méconnaissances linguistiques !) pour être effrayés….ce qui fonctionne avec eux…pas avec le spectateur
Pour ce qui est du rythme, Dominic James n’a pas vraiment pris exemple sur ses homologues américains (et aurait peut-être du regarder Dexter un petit peu plus) ni même du côté francophone avec Fred Cavayé.
La seconde moitié du film touche à son paroxysme avec de nombreuses invraisemblances qui font du film un gag : Un homme surpuissant marchant après des victimes qui courent partout et dans tous les sens, une ferme de boucher lugubre et qui n’est pas sans rappeler « Massacre à la Tronçonneuse » (mais qu’est ce que cela vient faire là ?) , des choix de se confiner dans un cabanon plutôt que de courir (lorsque le meurtrier n’est ni armé, ni très doué pour la course)…
Bref, Les pauvres Karine Vanasse et sebastien huberdeau ont beau faire tout leur possible…on se demande un peu ce que ce film apportera à leur crédibilité artistique…On espère néanmoins que leur nom d’apparaitrait pas aux prix Aurores; pour ce qui est du film lui, c’est quasi une certitude !