The Lone Ranger

Prenons un tacheron de service qui a parfois la main heureuse (l’excellent Weather Man datant déjà 2005)  un comédien qui, on ne sait pas trop pourquoi, est devenu aux fil des décennies la coqueluche des midinettes en fleurs et un héros qui connut son heure de gloire dans les années cinquante. Brassons le tout durant quelques années, Verbinski est attaché au projet depuis 2010 et nous obtenons un résultat relativement agréable, rempli d’hommage au genre (de Little big man d’Arthur Penn à Once upon a time in the West de Sergio Leone), de scène d’action et autre poursuite en train, mais parsemée ici et là de gag se voulant comique (mais qui ne lève pas).  ♥♥♥
Lone-Ranger-afficheRappelons les faits: Lone Ranger, qui selon la mythologie de Word Newton, John Reid, alias The Lone Ranger, est l’oncle    de Brett Reid, alias The Green Horner, est un héros créé dans les années trente pour la radio qui connue des déclinaisons en serial au cinéma et des comics. En 1949, l’acteur américain Clayton Moore est choisi par ABC pour interpréter le héros masqué durant 5 saisons, de cette série sera tirée deux films : le formidable The Lone Ranger en 1956, réalisé par Stuart Heisler    (réalisateur que Les Cahiers du Cinéma a décrit comme celui étant incapable de rater un film) et The Lone Ranger and the Lost City en 1956. Au début des années soixante, CBS tente en vain de relancer la série dans un premier lieu avec Tex Hill sous le titre de Return of the Lone Ranger et de nouveau en 1966 avec une série d’animation qui restera à l’affiche jusqu’en 1968. Dans les décenies suivntes les tentatives de repropulser la machine The Lone Ranger furent tous malheureuses. En 2010, Walt Disney Pictures achète les droits de la série puis confie à l’équipe derrière    Les Pirates des Caraïbes de se pencher sur le projet. Gore Verbinski est de nouveau derrière la caméra, Hans Zimmer, derrière le pupitre du compositeur, Jerry Bruckeimer, dans le fauteuil du producteur et Johnny Deep, devant la caméra et histoire de faire  »original » on décide de raconter la genèse du héros.

Johnny Deep, toujours aussi insupportable lorsqu’il essai de faire rire, hérite du rôle qui DOIT être secondaire de Tonto, le Sancho Panza du héro. La plus grosse prévue du film réside là, Verbinski, qui signe aussi le scénario, donne beaucoup trop de place à son acteur fétiche, laissant Armie Hammer, alias Lone Ranger, presque dans l’ombre. L’attention porté à Tonto ralenti le déroulement du film, nous entraîne dans un suite de fackback lourd et inutile. Un bon western, selon Walsh ou Ford doit    faire dans le 90 min. maximum, Verbinski étire ça sur 149 min. Si les gags de Johnny Deep, alias Tonto, avaient réussit a faire au moins sourire, on lui aurait pardonné ces détours, hélas le tout tombe à plat. Ce qui est très dommage puisque le reste de l’ensemble est assez réussit et efficace,  Helena Bonham Carter, Tom Wilkison et Barry Pepper sont, comme à leur habitude, incroyablement brillants, Armie Hammer, découvert dans un double rôle chez David Fincher (The Social Network) et qu’on prend plaisir à connaître de film en    film, réussit, dans le rôle-titre, à nous entraîner dans sa quête de la vérité et de la justice, mais la plus grand réussite du vient de Hans Zimmer qui signe ici sa plus grand trame sonore depuis celle composé pour La ligne rouge en 1998.

Laurent

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