Le nouveau venu dans le cinéma indépendant américain, Joe Talbot, réalise un premier film ambitieux sur le plan visuel de même que sur le plan thématique. Peu de cinéastes américains s’appuient à ce point sur le visuel sans compromettre le narratif. Talbot et son équipe y arrivent bien, ce qui fait de The Last Black Man in San Francisco un film qui mérite notre attention.