Paris, Années 60, un couple de bourgeois vit dans son appartement de style Haussmannien. Et comme toutes les familles à l’époque, ils disposent d’une bonne qui, un jour, pète un câble et s’en va se rebeller devant ses patrons. Congédiée, elle repart dans sa Bretagne natale libre de toute obligation. Lorsqu’ils se mettent en recherche d’une nouvelle bonne, ce même couple (incarnés par l’instinctive Sandrine Kiberlain et le savoureux Fabrice Luccini) décide d’embaucher une « espagnole » dont toute la smala vit directement juste au-dessus de leur tête (bon j’exagère un peu, seule sa tante et d’autres amies espagnoles, bonnes elles-aussi y vivent dans des chambres (de bonnes, bon ok, ca marche)) ♥♥♥½
Un beau jour, Fabrice Luccini, monte au sixième étage donc et y découvre le monde créé par ces espagnoles…
Ce film, Les femmes du 6ème étage, est une charmante comédie abordant par ailleurs drame social sans le moindre cliché : la grande réussite du film réside dans l’absence de prise d’opinion ou de position face à cet univers. En effet, Philippe Le Guay aurait pu tomber un manichéisme entre patrons et femmes de ménage. Il n’en est jamais le cas. Mieux, jamais la bourgeoisie ne nous paraitra antipathique même si, forcément les plus sympathiques demeureront ces femmes du 6ème étage.
On louera une fois de plus l’acteur que représente Fabrice Luccini qui, il est vrai continue dans une spirale positive après ses brillantes prestations dans Les Invités de Mon père et surtout Potiche. Un acteur complet et qui toujours se renouvelle.
Une mention particulières aux espagnoles (Carmen Maura & Lola Duenas en tête)
On regrettera la fin finalement très cucul et dont on se serait bien passé…mais dix minutes de niaiserie pour 1h30 de plaisir…on en redemande ! Forcement !