Bag Boy Lover Boy

De belles idées, mais une exécution à travailler…♥♥1/2

Il n’y a pas grand chose de propre dans Bag Boy Lover Boy, à commencer par les Hot Dog qu’Albert, le personnage principal, prépare dans son stand new yorkais. Tâche quotidienne fastidieuse,il sera toutefois abordé par l’un des photographes les plus en vogue de la ville afin de servir de modèle. Socialement atypique, Albert acceptera avec réticence d’embarquer dans ce nouveau métier, mais se mettra rapidement à suivre ses propres règles…

L’idiosyncrasie des personnages est magnifique; ce sont une série de personnages iconoclastes qui se succèdent dans cette fresque érotico-trash de l’underground newyorkais. Jon Wachter interprète Albert avec un style gauche, maladroit et socialement unique comme on l’avait rarement vu au cinéma. De ses interractions avec la société, tout peu découler et on passe de l’humour au drame en un instant. S’il s’agit d’un des points forts sympathiques du premier film de Andres Torres, il devient néanmoins également symptomatique d’un manque de cohérence de l’ensemble. Par moment, on est séduits par ses personnages si originaux et par d’autres, on reste de glace face à ces marginaux ; n’ayant aucune porte d’entrée dans leur univers. En somme, un film avec de belles idées, mais quelques problèmes d’applications.

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