Bien que rempli de bonne intention, le deuxième long-métrage de Marie-Hélène Cousineau et Madeline Piujuq Ivalu ne livre pas la marchandise. ♥♥
Il y a trois ans le premier long métrage co-réalisé par Marie-Hélène Cousineau et Madeline Piujuq Ivalu, Before Tomorrow, avait réussi à charmer tant par la beauté de la direction photo que par la délicatesse de son sujet et de son histoire. Cette fois-ci, elles vont voulu porté une attention particulière à la situation social des inuits (désenchantement de la jeunesse, suicide, alcoolisme, toxicomanie…), mais le message reste grossier et sans cette finesse qui caractérisait si bien leur premier opus.
Après la mort de son ancien amoureux, une caucasienne aillant eu un enfant avec lui retourne avec son fils dans le grand nord. Tomas pourra à la fois faire connaissance avec son demi-frère dont il ignorait l’existence, de même que se familiariser avec les traditions de son père.
La direction photo, assuré par Félix Lajeunesse et Alexandre Domingue, est tout simplement splendide. La lumière est merveilleux et les paysages sont formidablement cadré, on pourrait même dire qu’ils sont trop beau, on ne tourne pas un film comme on prend une photographie pour une carte postale. Et niveau du récit initiatique, le film manque d’ampleur, de profondeur. On ne dépasse jamais les clichés ou la simple anecdote.
Et les deux jeunes acteurs ne sont pas particulière à l’aise devant la caméra, on a du mal à s’attacher à eux. Les textes semblent forcé et antinaturel, comme le sont aussi les situations. On fait on se sent devant ces inuits comme pouvait l’être les spectateur d’une certaine époque devant Nanook, on ne nous montre pas tant une situation social, mais plutôt une curiosité culturelle avec ses tradition (pèche, mangé de la viande crue…) et ses déviance (alcoolisme…).
