Ted 2 version Marjane Satrapi : Une comédie noire non-aboutie ♥♥½

Jerry Hickfang est un travailleur d’usine aimable en apparence mais un peu étrange. En réalité, Jerry est un schizophrène solitaire à un doigt de la folie. Son béguin pour une collègue de travail, au départ inoffensif, devient malsain lorsqu’il cède aux voix de son chat et de son chien, que lui seul peut entendre. Déchiré entre son désir d’être normal, les voix de Jerry l’emportent et le mènent tout droit sur un chemin complètement tordu

Marjane Satrapi, bien connue pour être la maman de Persepolis et Poulet aux prunes, avait connu un premier échec dans sa carrière il y a deux ans au moment de la sortie de La Bande des Jotas. L’an dernier, ce sont directement des producteurs américains et allemands qui vinrent la chercher avec un scénario de Michael R. Perry (connu pour être le scénariste de nombreuses séries). Pour The Voices, elle aurait donc de nouveau l’occasion de prouver une signature ironico-drôle et cette fois au service d’une comédie noire à mi-chemin entre The Last Supper et Serial Lover. Malheureusement le résultat final est loin de combler les attentes initiales.

 

The-Voices02

Si, dès le départ, The Voices part avec une intention comique bienvenue, le film ne parvient toutefois pas à tenir la longueur, la faute à une mise en scène quasi-inexistante et une seconde partie beaucoup trop molle (La présence de Jacki Weaver et Gemma Arterton n’y changeant rien)

A y regarder de plus près, c’est la partie d’Anna Kendrick avec Ryan Reynolds qui est la moins intéressante, les deux ayant trop peu d’armes pour briller dans la comédie sanglante.

C’est dommage car le côté noir et subversif de la première partie laissait augurer du meilleur avec un scénario qui allait de surprises en surprises. Sans doute l’énergie de Gemma Arterton (décidemment de nombreux films depuis Tamara Drew)  y était pour beaucoup… Mais, sans dévoiler au complet l’intrigue, son surjeu adapté à ce type de comédie n’est pas suffisant pour sauver le film.

On passe un bon moment sans toutefois crier au génie.

 

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