Avec des personnages aussi imprévisibles et indépendants que les bêtes, le réalisateur prend malgré tout le temps de poser sa caméra, l’action ne sortant que très rarement du cadre. Cette lenteur en découragera certains mais pourrait tout aussi bien en séduire d’autres, notamment le public québécois, avec ces quelques scènes hivernales où les situations cocasses du quotidien font mouche.