La réalisatrice ne s’est pas embarrassée à changer le prénom de son héroïne qui n’est nulle autre que son alter ego. Par ce biais là, elle favorise l’adhésion du spectateur à ce personnage fantasque en maniant avec adresse l’art de l’autodérision, plutôt bienvenue, sur les questionnements existentiels de la jeune artiste qui, de temps à autre, est tournée en ridicule dans des situations somme toute banales du quotidien.