Comprendre les blessures de l’enfance est essentiel au bien-être de la vie d’adulte…
Maïwen l’a bien compris et c’est pourquoi elle souhaite filmer sa famille (interprété ici par des acteurs) : En finir avec les non-dits et essayer de se comprendre les uns des autres…sans jugement de valeur, comme ca, pour faire la paix avec la vie.
Alors l’actrice/réalisatrice décide de prendre une caméra « familiale » et de tout filmer des situations inconfortables, des révélations, de ses peines et blessures…comprendre l’adultère ou le fait de ne pas avoir été aimé par son père…
C’est le mal du siècle, dira l’autre….On cherche toujours à se faire du mal pour aller mieux, dangereux virus d’époque dont Maïwen fait le terreau pour son premier film.
Lorsque la fiction flirte avec le réel, le malaise est bien présent, l’obscénité est très proche… Et si malaise il existe au moment des révélations, alors c’est qu’il était indispensable.
Pour faire de l’enfance son passé, Maïwen souhaite des excuses, ce qu’elle n’obtiendra pas vraiment comme lui explique sa psy… la réaction parentale étant ce qu’elle est…capable d’entendre mais loin de comprendre…
Sans mise en scène, sans aucun scénario ni qualité photographique…. Maïwen signe ici une grande réussite cinématographique…