Une palme d’or française pour « La vie d’Adèle »

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Vous en rêviez, Spielberg l’a fait! En ce dimanche plutôt triste en France avec une ultime manifestation anti-mariage pour tous, le jury du 66ème festival de Cannes a osé remettre la palme d’or à une œuvre traitant ouvertement d’un amour lesbien.

En outre, une petite phrase du géant américain pour préserver l’exception culturelle était courageuse et s’est avérée particulièrement bienvenue.

Audace donc pour Spielberg et son jury dans l’attribution de la Palme d’or à l’œuvre française, La vie d’adèle, qui obtient le graal cinq ans seulement après celle d’ « entre les    murs » en 2008.

Pour les deux palmes, une but commun : traiter d’un sujet on ne peut plus d’actualité et de manière fortement    naturaliste.

La médaille d’argent (le grand prix) revient aux Cohen et la médaille de bronze (le prix du jury) à tel père tel fils.

Côté interprétation Bruce Dern (Nebraska) et surtout Berenice Bejo (le passé) obtiennent un sacre bien heureux; Cette dernière visiblement complètement paumée    (« je ne m’y attendais pas du tout…oh la la, c’est nul de dire ça ») obtient une nouvelle récompense à mettre sur sa cheminée seulement un an après son césar de la meilleur    actrice.

Notons que la palme d’or se doit d’être partagée avec ses deux interprètes…Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos. Une  moyen comme un autre de consacrer trois actrices française dans un festival international de très haute qualité.

Palme d’Or : La vie d’Adèle, d’Abdellatif Kechiche

Grand Prix : Inside Llewyn Davis, des frères Coen

Prix de la mise en scène: Amat Escalante pour le film Heli

Prix du jury : Tel père, tel filsde Kore-Eda Hirozaku

Prix du scénario : Jia Zhangke pour le film A touch of sin

Prix d’interprétation féminine : Bérénice Bejo pour    son rôle dans Le passé, d’Asghar Farhadi

Prix d’interprétation masculine : Bruce Dern pour son rôle dans Nebraska, d’Alexander Payne

Palme d’Or du court métrage    : Safe,de Moon Byoung-Gon

Caméra d’Or : Ilo ilo,d’Anthony Chen

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