C’est un départ pour le Festival de Cinéma de la Ville de Québec (FCVQ) ! À partir d’aujourd’hui, et ce jusqu’au samedi 22 septembre, rendez-vous dans la capitale nationale pour un festival qui en offre pour tous les goûts !
Pour l’occasion Cinémaniak est allé à la rencontre de Ian Gailer, directeur du FCVQ, et de deux membres du jury, soit Christian Bégin et Charlotte Aubin, au sympathique café Cherrier. J’ai pris un café, ils buvaient du vino, je me sentais pas mal straight.
Le FCVQ se veut un festival inclusif destiné non pas seulement aux férus du cinéma, mais aussi à des familles, à des matantes, à des touristes, bref aux amateurs de films les plus comme les moins aguerris.
Avec une sélection de 200 films (courts et longs) qui rassemblent des films internationaux, des films locaux, des nouveautés, des classiques et des plaisirs coupables, la programmation pourrait avoir l’air un peu hétéroclite, mais ce qui transparait, c’est plutôt le plaisir du cinéma ou plutôt le plaisir des cinémaS.
Des cinémas parce que ce n’est peut-être pas le même plaisir de découvrir Des histoires inventées (long-métrage documentaire sur André Forcier) que de redécouvrir Chérie, j’ai réduit les enfants (v.o. Honey I shrunk the kids), mais l’un n’est pas un «meilleur» plaisir que l’autre. Le stéréotype du cinéphile snob ne tient plus la route, l’époque est à l’hétéroclite. On ne veut pas bouder notre plaisir cinématographique, qu’il se retrouve exclusivement sur les écrans d’un grand festival ou en reprise sur TVA. C’est donc cet amour des films en tout genre qui transparait dans la programmation du festival.
Ce plaisir du cinéma n’est pas seulement reflété dans la programmation. Là où le FCVQ tente de gagner du terrain, c’est en misant sur l’expérience des festivaliers. L’équipe dit avoir travaillé fort pour rendre le festival accessible et agréable : projections à distance de marche les unes des autres et proches de restaurants et terrasses, espaces extérieurs aménagés, location d’écrans et de projecteurs pour une bonne qualité d’image. Le festival mise également sur le ciné-tourisme et les cinéphiles occasionnels et tente de leur redonner le goût de la salle de cinéma. Bref, le FCVQ cherche à faire le pont entre les différentes cinéphilies et attirer des festivaliers grâce à une programmation diversifiée et décomplexée.
Une programmation aussi variée te rend sceptique ? Voici quelques suggestions selon tes humeurs :
Si tu veux encourager le cinéma d’ici :
La disparition des lucioles de Sébastien Pilote – une comédie dramatique sur le passage à l’âge adulte (Film d’ouverture) ;
Si tu as un penchant musical :
Leto de Kirill Serebrennikov – un portrait musical sur le sens de la communauté ;
Si tu veux en connaitre toujours plus :
Pauline Julien, intime et politique de Pascale Ferland – un portrait historique sur la passion de cette femme d’exeption ;
Si tu préfères un bon film Western :
Five Fingers for Marseilles de Michael Matthews – une épopée sur la vengeance ;
Ou:
Il était une fois dans l’Ouest de Sergio Leone – le classique de 1968 ;
Si tu veux impressionner une date :
Virus tropical de Santiago Caicedo – un film d’animation biographique sur la famille ;
Si tu cherches une expérience cinéphilique :
Métropolis de Fritz Lang – en formule CinéConcert ;
Si tu veux raviver l’enfant en toi :
Karaté Kid et Karaté kid II de John G. Avildsen– en rafale ! ;
Si tu veux faire découvrir le cinéma à des ados :
Vierges de Keren Ben Rafael – un film initiatique surréaliste sur la jeunesse.
Cinémaniak sera sur place en fin de semaine pour couvrir l’évènement. Ne manque pas nos prochaines critiques sur le sujet !
Bon festival !