Maya The Bee

Maya The Bee est une adaptation cinématographique sans réel intérêt des aventures de l’abeille la plus célèbre du monde. ♣

Maya, c’est d’abord un livre pour enfant allemand écrit en 1912 par Waldemar Bonsels, puis en 1926, le livre a adapté pour la première fois au cinéma dans un film au allure de documentaire où son réalisateur, Wolfram Junghans, filme de véritables abeilles. Ensuite, il y a l’avatar de Maya qui marqua le plus l’imaginaire collectif, une adaptation télévisuelle produite par la télévision japonaise, qui dura le temps de deux série de 52 épisodes. Le succès est mondial et la série est traduit en anglais, en français, en allemand, etc… Finalement en 2011, Maya renaît via une nouvelle série d’aventures en animation CGI, c’est de cette série qu’est basé le présent long métrage, dans cette série, comme dans le film qui en découle, la qualité de l’animation laisse beaucoup à désirer. Ce film s’avère être, en plus de cent ans d’existence, seulement la deuxième fois que Maya se retrouve sur grand écran.

L’histoire de ce film réalisé par Alexs Stadermann, animateur chevronné qui travailla longtemps au sein des studios Disney sur les produits télévisuelles (Quack Pack dans les années 1990), raconte la genèse de Maya, sa naissance, son éducation, ses premières sorties à l’extérieur de la ruche et ses premiers contactes d’autres espèces d’insectes. Maya naît au moment même où se trame un putsch contre la reine de la colonie et comme si ce n’était pas assez, ce putsch arrive au moment où les tentions entre les abeilles et les bourdons sont au zénith, un doigt éclater un guerre sans merci. Fort heureusement, on s’en doute bien, Maya aura un rôle déterminant dans la résolution des tous ces conflits. 

Malheureusement, le film cache mal ses messages destinés au jeune publique (c’est correct d’être différent, même si tu as des idées un peu divergente, tu peux être un atout privilégié à la collectivité…) et la série de rebondissements n’a rapidement aucun intérêt puisqu’une fois la prémisse exprimée, le récit ne réserve aucune surprise (il ne faut pas être sorcier pour comprendre qu’une fois que Maya aura appris sur les bancs d’école à se méfier des bourdons, qu’elle se liera d’amitié avec un bourdon dès qu’elle sera hors de la ruche). Mais au-delà de ces deux défaut, qui sont souvent légion dans le cinéma jeune publique, le plus triste est que le réalisateur et ses acolytes au scénario et à l’animation ont mal saisit la personnalité de Maya, de intrépide et aventureuse, elle n’est ici que naïve et insouciante. Pour les nostalgiques et fans de la série japonaise, Maya The Bee est à éviter.

Laurent

**class!K**

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