Biopic plat autour de la jeunesse de Rocco Granata ♥♥
Italie 1948. Le jeune Rocco Grandit dans un merveilleux mais pauvre hameau de montagne, en Calabre. Un jour, son père décide de chercher un meilleur avenir pour sa famille. Il se rend alors en Belgique, la terre promise, où il trime pour gagner de l’argent en peu de temps en travaillant dans les mines de charbon, pour ensuite retourner dans son pays. Mais très vite, sa famille vient le rejoindre à Waterschei. Du jour au lendemain, Rocco devient un migrant, avec toutes les conséquences que cela implique. Les paysages miniers enneigés de Limburg, les hivers glacés, le racisme et une langue et une culture étrangère, tout cela gâche son bonheur. Rocco aurait voulu être comme les autres jeunes de son âge, devenir quelqu’un et avoir un but dans la vie. Contre l’avis et le bon jugement de son père, il cherche l’évasion à travers la musique…
Ce n’est un secret pour personne, l’histoire se base clairement sur les souvenirs d’enfance du chanteur italo-belge Rocco Granata…qui, grâce à son tube « Marina » chanta partout dans le monde avec ou sans son accordéon.
La mode étant au biopic, il faut sacrément croire son histoire de grand intérêt pour vouloir la porter sur grand écran. Bien souvent, le biopic s’avère trop classique ou sans saveur et surtout manquant cruellement d’intrigue.
Ici il n’y aura pas d’exception : Scénario linéaire, convenu et surtout une direction d’acteurs des plus pénibles; Ces derniers sont dirigés dans un registre mono-expression sans subtilité et au jeu identique du début à la fin (jusqu’à la scène de pleurs du père qui culmine au comble du grotesque) Pire, le premier rôle, Matteo Simoni, censé créer l’empathie avec le spectateur, en fait des tonnes sans doute par choix de réalisation.
Stijn Coninx qui n’en est quand même pas à son premier coup d’essai (sœur sourire en 2009 c’était lui) ne réussit jamais à faire adhérer son spectateur à son propos…En tout cas pour toute personne non-vendue au personnage de Rocco Granata dès son entrée dans la salle.
Sur des faux-air de « Nowhere Boy », Marina aurait pu être un biopic frais et intéressant. Pourtant il n’arrive jamais au charme du joli film anglais.
Un film à l’ancienne finalement.