Marie Heurtin

Isabelle Carré en nonne au service de Jean-Pierre Améris ♥♥½

Née sourde et aveugle, Marie Heurtin, âgée de 14 ans, est incapable de communiquer avec le reste du monde.
Son père, modeste artisan, ne peut se résoudre à la faire interner dans un asile comme le lui conseille un médecin qui la juge « débile ».
En désespoir de cause, il se rend à l’institut de Larnay, près de Poitiers, où des religieuses prennent en charge des jeunes filles sourdes…

Deux ans après la grosse production L’homme qui rit, Jean Pierre Améris revient à un cinéma plus intimiste avec l’intégration dans la société d’une jeune sauvageonne sourde et aveugle…Par société, entendons par là « couvent » et malheureusement, films de couvents, il y en a déjà bien des tas (même si Guillaume Nicloux prouva l’année dernière qu’on pouvait adapter la Religieuse et captiver le spectateur)

Dans le rôle de sa guide spirituelle, la toujours radieuse Isabelle Carré (mais qui pourrait essayer de se mettre un peu plus en danger) qui se borne ici pendant de longues minutes à essayer d’éduquer la dite sauvageonne.

Si l’histoire es  inspirée de faits réels qui s’étant déroulés en France à la fin du 19ème siècle, il convient d’admettre que son thème n’est déjà pas très captivant en soit. Certes, il pourra ravir une certaine frange de la population…De celle adepte des films tels que Hasta la vista ou Le Huitième jour….

Bien entendu, Améris essaie de se démarquer en conservant une certaine élégance dans la mise en scène, mais il demeure toutefois assez difficile d’insuffler rythme et intrigue à un film qui n’en a que trop peu.

Un joli portrait certes mais rien de neuf sous le soleil

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