Marie Gillain : La simplicité d’une actrice épatante

Dans le cadre de la 25ème édition du Festival Cinémania, on a rencontré la pétillante Marie Gillain qui a su conserver un naturel et un entrain charmant, en partie responsable du succès qu’elle conserve depuis si longtemps. Elle s’est gentiment prêtée au jeu des questions/réponses avec la simplicité et l’affabilité des grands.

L'Enfer : Photo Danis Tanovic, Marie Gillain
Copyright Diaphana Films

Bonjour Marie Gillain, vous êtes invitée à Montréal pour la 25ème édition de Cinémania où une rétrospective vous est consacrée au travers de 4 films : Marie (1993) de Marian Handwerker, Les Affinités électives (1996) de Paolo et Vittorio Taviani, Ni pour ni contre (bien au contraire) (2003) de Cédric Klapisch et Toutes nos envies (2011) de Philippe Lioret. Quel lien faites vous entre ces films là?

Déjà le lien, c’est qu’il y en a deux très anciens et deux plus récents. Le lien, forcement je dirais que c’est le parcours d’une partie de vie qui n’est pas encore, j‘espère, terminée (rires). Les Affinités électives correspond à une période très spécifique de mon début de carrière. J’ai commencé très jeune, j’avais 16 ans et dans ce film, j’en ai 22. Ça a été ma rencontre avec le cinéma italien parce que j’ai fait plusieurs films en Italie quand j‘étais très jeune. J’ai donc fait ce film avec les Frères Taviani et un autre avec Ettore Scola.

Le dîner, (1998).

Oui. J’ai aussi fait un film Le Dernier Harem (1999) avec un réalisateur qui s’appelle Ferzan Özpetek. Il est italo-turc. Donc ça a été une période où j’ai vraiment pas mal travaillé en Italie. Ensuite il y a le film Marie qui est encore plus ancien. C’est mon second film et d’ailleurs le seul film belge que j’ai fait. Il a été réalisé par un cinéaste belgo-polonais… plus Polonais que Belge. C’est un des seuls road movie que j’ai fait dans toute ma carrière. C’est un vrai parcours initiatique, un voyage pour retrouver ses racines.

Et puis Ni pour ni contre (bien au contraire), c’est quand même un moment important dans ma vie d’actrice d’avoir eu ce premier rôle dans un film de Klapisch. En plus, c’est un film plutôt de mec, un film de bande.

Ni pour, ni contre (bien au contraire) : Photo Marie Gillain
Copyright Bac Films

C’est vrai que ses distributions sont majoritairement masculines.

Voilà. Et j’ai vraiment eu la chance qu’il m’accorde sa confiance pour jouer ce personnage. Dans L’appât (1995) j’incarnais cette jeune fille qui était mi-ange mi-démon. Elle allait servir d’appât pour commettre l’irréparable. Et dans Ni pour ni contre (bien au contraire), il y a ce même cas de figure sauf qu’elle le décide vraiment. C’est comme si il y avait une forme de maturité dans la volonté d’aller vers la noirceur, vers le côté sombre et obscur. En plus c’est un film très singulier de Klapisch car c’est son seul polar. C’est un film qui à l’époque n’a pas marché mais qui reste aujourd’hui, dans la filmographie du réalisateur, une référence pour pas mal de gens affectionnant son cinéma. Donc ça, ça me fait plaisir.

Je fais partie de ceux-là. Je pense qu’il a été sous-estimé à sa sortie mais qu’il mériterait d’être réhabilité. Klapisch fait un cinéma très sensible et incarné. Dans son cinéma, on part souvent d’un tout pour se recentrer sur la singularité d’un personnage, notamment celui de Caty que vous incarnez dans ce film là. Il va filmer des plans d’ensemble des bâtiments en face de l’immeuble de la jeune fille pour resserrer sa caméra sur l’intimité du personnage.

Oui c’est vrai. D’ailleurs, j’ai revu L’Auberge espagnole (2002) il n’y a pas très longtemps avec mes filles qui ont adoré et il y avait déjà ça, cette notion de la grande ville, de la métropole et des individus, des parcours de vie différents.

Une espèce de patchwork où tout finit par se lier alors qu’au départ les parcours sont éloignés.

Oui c’est clair.

Il y a dans votre filmographie une certaine récurrence à incarner des personnages dans une quête, cherchant à briser une monotonie angoissante pour le meilleur comme pour le pire : la recherche du clitoris perdu dans Tout le plaisir est pour moi (2004) comme le désir d’aider les personnes en situation de surendettement dans Toutes nos envies. Comme vous le disiez tantôt, des personnages qui ont cette espèce de noirceur et vont chercher à se dépasser.

L'appât : Photo

Il y a bien ce rapport  entre L’appât et Ni pour ni contre (bien au contraire). Ce sont surement les deux films qui se répondent le plus dans votre filmographie. La corrélation est évidente, vous êtes ce cheval de Troie qui permet à la bande de s’infiltrer chez leur victime. C’est un personnage frondeur que l’on croyait victime de son sort mais qui se révèle vite capable de retourner la situation à son avantage. À l’image de cette scène dans Ni pour ni contre (bien au contraire) que j’aime beaucoup où vous êtes à un bar…

Ah vous l’avez revu il y a pas longtemps ?

Non mais je le connais bien.

Ah c’est drôle.

À ce bar, vous fumez une cigarette en attendant votre proie. Vous passez de la nervosité à une assurance déconcertante en l’espace de quelques secondes.

Ni pour, ni contre (bien au contraire) : Photo Marie GillainAh oui quand elle est en call girl. Ce personnage était génial, il y avait tout : la jeune femme un peu maladroite, candide, une mademoiselle tout le monde que l’on ne remarque pas forcement au premier regard… et puis elle va devenir cette espèce d’icône, de femme fatale. Pour une actrice, ce genre d’exploration de la féminité, c’est assez excitant, surtout quand c’est réalisé par un homme qui pour le coup a une sensibilité, je ne sais pas si on peut le dire comme ça : assez féminine. En tout cas il sait raconter les personnages féminins.

Dans Ce qui nous lie (Retour en Bourgogne) 2017 (notre critique ici) il n’y a qu’un personnage féminin aussi mais il occupe également une place de choix. Le cinéaste a cette façon particulière de capter l’indicible des regards, des gestes posés.

Oui c’est vrai. Pour Toutes nos envies, c’est une femme qui sait qu’elle va mourir et qui prépare son départ.

Toutes nos envies : Photo Marie Gillain, Philippe Lioret
Copyright Mars Distribution

Je trouve que c’est un sujet très fort. Au-delà du surendettement, il y avait deux sujets bien distincts et on passe d’un sujet à l’autre sans que le lien ne se rompe. Elle prépare son départ pour que cette jeune femme la remplace quand elle ne sera plus là. Malgré tout, il y avait une volonté de… je ne sais pas comment on peut dire ça….il y avait une grande conscience de ce qu’elle est en train de vivre, ce n’est pas une forme de déni mais il y avait une volonté de ne pas se laisser aller dans l’émotionnel, dans le pathos de sa propre existence pour essayer de se dire : « ok moi je suis un maillon d’une chaîne et je sais que bientôt je ne serai plus là, je prépare la suite ». Je trouve que le sujet était vraiment bouleversant.

Elle essaye de se dépasser, dépasser la douleur aussi pour laisser un souvenir plus doux et moins amer aux gens qu’elle aime.

Oui et en même temps, c’est ça aussi que je trouve beau. Elle le fait avec une forme de folie…ce n’est pas le mot juste…mais on sent qu’elle est allée loin dans sa démarche. Elle a besoin de vivre ses derniers instants de vie d’une façon extrêmement forte, extrêmement puissante quitte à se mettre en danger à plusieurs reprises. Je trouve que c’est assez beau. C’est surprenant. D’ailleurs, on en avait beaucoup parlé avec Philippe Lioret.

Copyright Mars Distribution

Il y avait quelque chose qui me choquait au départ en tant que femme, en tant que mère, je lui disais « mais moi si je sais que je n’en ai plus que pour 6 mois à vivre, je vais d’abord penser à mes enfants, avoir envie de passer du temps avec eux ». Et ce qui est intéressant, c’est que le film a été écrit par un homme, le livre dont il est tiré aussi d’ailleurs. Pour moi, c’est une réaction assez masculine de préparer son départ et de finalement être dans quelque chose de très concret, de mettre tout en œuvre plutôt que de se dire : « je vais faire un énorme câlin à mes enfants qui va durer six mois ».

Copyright Mars Distribution

Et pourtant il y a derrière ça une certaine logique. Elle se dit si je prépare bien la suite pour mon mari, il pourra être en mesure de bien s’occuper des enfants.

Voilà. Mais c’est original pour un personnage de femme. Dans ce film, l’homme est un personnage d’homme au foyer. Je trouvais que c’était un angle assez singulier.

À 16 ans vous débutez votre carrière au côté de Gérard Depardieu dans Mon père ce héros, 1991. À cet instant, vous êtes sous les feux des projecteurs, on parle beaucoup de vous. 4 ans plus tard sort L’appât de Bertrand Tavernier. Ours d’or à Berlin, prix Romy Schneider, nomination aux Césars…En tant que jeune femme, à l’instar d’autres enfants actrices comme Virginie Ledoyen, avez-vous ressenti beaucoup de pressions en tout ce qui a trait à votre apparence, votre corps? Avez vous trouvé difficile de se faire une place et de grandir dans cet environnement là ?

Je dirais oui et non. Quand j’ai commencé à faire du cinéma, on n’était pas encore à l’époque des réseaux sociaux où l’image prédomine à tout prix. Souvent, je suis un peu perturbée de voir que les actrices vont être reconnues ou plus admirées parce que l’on a un contrat pub avec telle marque de cosmétique ou parce que, tout d’un coup, on a une robe incroyable pour un festival (je ne dénigre pas car ça m’est arrivé). Au final, tout ça est tellement loin de notre métier d’acteur qui est de rester connecté au monde du tout petit, des émotions, de l’intime, de l’infime.

Mon père ce héros : afficheEt donc moi quand j’ai commencé, c’était je pense les dernières années loin de ce diktat de l’image. Et j’étais jeune. Et quand on est jeune, on peut être fragilisé par toutes ces attentes autour de soi. Néanmoins, j’étais quand même bien entourée donc ça m’a permis de vivre toute cette médiatisation et cette mise en lumière de façon sereine malgré tout et ce, même si mon parcours n’est pas anodin comme beaucoup d’autres jeunes acteurs. À 16 ans, on devient comme ça très médiatisé. D’avoir du succès si jeune, c’est très déstabilisant. J’ai quand même réussi à maintenir un certain cap où mon entourage et mon éducation m’ont aidée. Je n’ai jamais été tenté de péter les plombs parce que je savais d’où je venais et je n’étais pas seule. J’ai toujours eu la certitude que mon métier c’est avant tout de faire des films, d’être sur un tournage ou une scène de théâtre. Le service après-vente c’est un autre truc. Je le fais avec plaisir car je me sens plutôt en phase avec ce que je vis et ce que je peux transmettre, c’est pas très compliqué pour moi… je sais plus ce que je voulais dire… (rires).

 

On vous sent discrète en fait, on vous voit peu dans les journaux à potins. Vous vous concentrez sur l’essentiel, votre jeu et le reste ne semble pas avoir d’importance.  

Oui. Ce qui est certain, c’est qu’il y a eu ce moment où les réseaux sociaux sont arrivés. Il y a eu cette explosion de l’image, d’internet où les actrices sont devenues plus des icônes de mode, des hit girls que des actrices qui font leur boulot. Je sais qu’à un moment donné ça m’a beaucoup déstabilisée parce qu’il fallait suivre ce mouvement là qui amène une forme de pression. Vous allez à un festival et si vous n’êtes pas habillée par tel créateur, on va juger votre tenue et puis les cheveux, la coiffure, le machin….les photos… tout ça m’a éloignée de qui j’étais en tant qu’actrice d’une certaine façon. J’ai donc eu besoin à un moment donné de mettre tout ça très loin derrière moi. Et je dois dire qu’aujourd’hui, ce qui me fait plaisir, c’est de rencontrer des journalistes, de parler de mon travail, de rencontrer les gens et pourquoi pas de faire des séances photos parce que ça a quelque chose de ludique. Je ne suis plus du tout dans ce circuit, aussi parce que maintenant j’ai 40 ans passés et je pense qu’à 40 ans, on aspire à d’autres choses. Si je sais que j’ai une soirée, une première, je n’ai plus envie de me mettre la rate au court bouillon comme il a pu m’arriver de le faire pendant 3 jours à être là, à essayer 65 milliards de robes avec une styliste. Ça m’emmerde profondément. Il y en a qui le font super bien. Moi je n’aime pas ça car ça m’éloigne de moi-même. Donc maintenant j’ai décidé que les enjeux se passaient ailleurs (sourires).

Je pense que c’est ce que le public perçoit chez vous et aime en partie. On aime ce naturel et cette envie de rester simple et de se concentrer sur le travail.

Voilà on va dire ça comme ça (rires). On apprend avec les années à devenir qui on est. Il y a des choses que l’on peut faire pour progresser et puis il y en a d’autres contre lesquelles il ne sert à rien de se battre. Ça ne sert à rien de lutter, de vouloir absolument devenir l’icône de la mode si au fond on vient de la campagne et qu’on adore marcher pied nu dans l’herbe.

Ma vie n'est pas une comédie romantique : Photo Gilles Lellouche, Marc Gibaja, Marie Gillain
Ma vie n’est pas une comédie romantique, Marc Gibaja 2006.

Ceci dit les bottes reviennent à la mode.

Il y a un gros retour de la botte (rires).

Oui, la botte revient en force (rires).

Cet après-midi sera projeté le documentaire Cinéma au pluri(elles) (2019) de Patrick Fabre. Vous êtes d’ailleurs l’une des invités autour d’une table ronde sur la question de la place de la femme au sein de l’industrie cinématographique en France et au Québec. Qu’avez vous ressenti lors de la montée des marches cannoises des 82 femmes leadées par Cate Blanchett et la regrettée Agnès Varda ?

Kristen Stewart, Léa Seydoux, Khadja Nin, Ava Duvernay, Cate Blanchett, Agnès Varda et Céline Sciamma pour la montée des marches des "Filles du soleil"

J’ai trouvé ça extrêmement puissant et nécessaire et très fort énergiquement parlant. C’est recentrer le pourquoi du comment. Cannes c’est les paillettes, les robes, toutes ces fioritures qui font partie du rêve et de la magie du cinéma donc ce n’est pas quelque chose que l’on doit renier. Cependant, il faut se dire que ces actrices, ces réalisatrices, ces femmes et bien elles sont là pour raconter des histoires, pour partager des émotions et pour faire partie intégrante de cette industrie du cinéma. Qu’il y ait eu cette espèce d’union entre toutes ces femmes, de Cate Blanchett très starifiée à des personnages comme Agnès Varda, c’était une idée très forte qui a eu un vrai impact.

Qu’aimeriez vous dire à ces femmes qui sont encore dans l’ombre et qui n’ont pas eu la parole ou n’osent pas parler ?

Vous voulez dire la place des femmes dans le cinéma ou vous parlez du harcèlement ?

Les deux.

C’est vrai que hier j’ai regardé l’interview filmée d’Adèle Haenel sur le site de Médiapart

Affiche Adèle Haenel

Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire l’article écrit mais ce qui me frappait dans ce qu’elle disait, c’est le passage où elle explique, au vue de sa notoriété, qu’elle n’a rien à prouver et n’a ni besoin d’argent ni besoin de reconnaissance. Il est clair qu’elle n’a pas fait ses aveux pour des mauvaises raisons ou pour des raisons plus fragiles en terme d’éthique. Elle le fait justement pour permettre a toutes ces autres femmes de libérer leur parole, tout en sachant qu’elle continue de creuser un sillon qui avait déjà été attaqué avant elle… d’ailleurs elle le dit.

Oui, elle est très lucide elle dit bien que c’est la société qui fait ces monstres et qu’elle ne pointe pas du doigt, elle essaye de comprendre et d’amener des solutions.

Voilà. Donc évidemment c’est très courageux et à la fois quelque chose de dur pour elle, comme ça l’est toujours pour ces victimes. Moi j‘ai la chance de ne pas avoir été harcelée. J’ai vécu des situations beaucoup moins dramatiques mais qui auraient pu mal tourner. J’ai su éviter ces situations par après. C’est quelque chose de très fort qui est en train de se passer en ce moment, de très fort mais aussi de très dur, néanmoins nécessaire. C’est toujours étrange pour moi quand un agresseur va être révélé aux yeux du public. C’est quelque chose que je comprends bien sûr parce que c’est totalement nécessaire, mais c’est aussi très dur. Comme à l’époque avec ce « balance ton porc, balance ton porc » qui a pris une ampleur incroyable sur les réseaux sociaux. On est obligé d’en passer par là pour qu’enfin les femmes n’aient plus ce poids à supporter dans leur travail.

Vous avez déjà accumulé plus de 20 ans de métier. Quel bilan faîtes vous de votre carrière quand vous regarder en arrière ?  Des envies pour le futur ?

Il y a des rôles, ce sont des rendez-vous. Je sais que Toutes nos envies par exemple a été un rendez-vous très intense dans ma vie parce que c’est vraiment ce film qui m’a fait renouer à l’intérieur avec mon profond désir d’être actrice. Il m’a permis de me rappeler pourquoi j’avais choisi ce métier et les choses qui me font vibrer. Parce que c’est vrai, on n’a pas toujours la possibilité d’exprimer au travers de personnages importants des choses nécessaires. Il y a des périodes de la vie où les choses sont un peu plus en creux…et ce personnage, ça a été pour moi comme une bataille. Dans notre métier d’actrice on est, d’une certaine façon, des guerrières parce que pour durer dans ce métier…

Toutes nos envies : Photo Marie Gillain, Philippe Lioret
Copyright Mars Distribution

Vous sentez la pression avec l’âge? Que les rôles se font de plus en plus rares ?

Oui…alors je dis guerrière, c’est un grand mot… quand je dis guerrière, c’est pas comme on peut les imaginer, avec des lances (rires).

Vous allez plus chercher des rôles, s’il y a un réalisateur avec lequel vous voulez travailler par exemple ?

J’ai la sensation que je suis en train de vivre une transition. J’ai réalisé un court-métrage il y a deux ans et là, j’écris mon premier long-métrage. J’ai eu cette révélation de l’écriture et ça m’apporte énormément de choses dans ma vie d’actrice. Ça me permet de comprendre peut-être encore mieux le positionnement des acteurs et des actrices. Ça me permet d’aimer encore plus mon métier. J’ai maintenant aussi envie de raconter des histoires.

Et il parlera de quoi votre premier film ?

Oh c’est une comédie qui raconte le parcours d’une femme qui a toujours rêvé d’être romancière. Elle a écrit des dizaines de manuscrits qui n’ont jamais été publié. Jusqu’au jour où elle écrit un roman porno qu’elle va envoyer en cachette à un éditeur. Pas de chance, c’est celui-là qui va plaire. Sauf qu’entre temps sa vie a changé, elle est devenue prof de français, elle évolue dans un milieu très conservateur catholique et bourgeois et elle va décider de publier son roman porno sous un pseudo dans le dos de son entourage. C’est tout le parcours de ce récit.

On va suivre ça alors.

La minute sans mensonge

Magritte ou César ? Ah…je prends les deux

Un acteur : Gérard Depardieu

Jouer : enfance

Injustice : peu d’élus

Vérité : les émotions

Un film : hummm…New-york, New-york (1977)

Femme : Gena Rowlands

Cerise ou gâteau ? Gâteau (rires)

Cette rencontre a eu lieu dans le cadre du Festival Cinémania.
Crédit photo de couverture: Voici.fr

 

 

 

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