John Wick

Un homme, un chien et la mafia russe, une combinaison qui n’est pas particulièrement gagnante pour Keanu Reeves. ♥♥http://www.cinemaniak.net/wp-includes/js/tinymce/plugins/wordpress/img/trans.gif

Depuis la fin des aventures de la Matrix, la carrière de M. Reeves va un peu nul part, outre quelques succès d’estime (Scanner DarklyStreet King, …) rien ne le fait réellement ressortir de lot. Son aventure derrière la caméra l’an dernier avec Man of Tai Chi s’était avérée décevante.  Certaines des premières critiques américaines sorti sur ce John Wick tente d’y voir le comeback de l’acteur. Il est vrai que dans son rôle de tueur retraité, il est, la plupart du temps, fort crédible. En fait, le meilleur des acteurs n’aurait pu rendre crédible ce scénario douteux et vide. Derek Kolstad en est le scénariste, lui qui en est à son troisième scénario professionnel, les deux premiers étant des films de série Z mettant en Dolph Lundgren.

John Wick est un tueur à gage qui a travaillé dans ses belles années pour le compte du parrain de la mafia russe. Il n’était pas qu’un homme de main parmi tant d’autres, il était le meilleur. Un jour, il rencontre une jolie demoiselle, se marie et se retire du milieu. Sa femme tombe malade et meurt. Cependant, avant de trépasser, elle avait pris un arrangement avec une animalerie comme qu’un chien soit livré à son mari, pour que celui-ci ne vive pas son deuil seul. Le hasard fait que John Wick croise la route du fils du parrain de la mafia russe et que ce dernier trouve particulièrement belle l’auto de Wick. Dans une tentative de cambriolage, le fils mafieux et turbulent ne se content pas seulement de prendre l’auto, mais par sadisme, il tue le chien.  John Wick «pète» les plombs et jure de venger la mort de son chien.

En une heure et quart, John Wick tuera tout le monde qui est relié de près ou de loin avec la pègre russe. À lui seul, il fera mordre la poussière à plus de 100 personnes. Je suis assez d’accord de parfois l’idée que  la forme et l’exécusion d’un film vaut plus que le discours qu’il raconte, mais il y a des limites. Chad Stahelski qui signe avec John Wick son premier long métrage, fait un travail remarquable. Rien à dire non plus contre la direction photo de Jonathan Sela. L’incohérence de l’idée de base du scénario, nous fait perdre tout attachement que le film pourrait susciter. Pour ton comeback Keanu, meilleur chance la prochaine fois.

Laurent

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