Hot Dog ou le palme d’or du film québécois raté de l’année ?  ♣

Lorsqu’il croit que ses associés de la compagnie « Saucibec » sont sur le point de le congédier, Paul décide de se venger et dépose l’une de ses dents dans le mélange à saucisse. Quand il comprend que c’est en fait le quatrième partenaire qui a été licencié, il décide de faire    passer la faute sur ce dernier. Paul, sa compagnie et l’associé remercié tentent d’amadouer François Pigeon, l’homme qui a trouvé la dent, lui offrant toujours davantage d’argent pour acheter son silence, ou le contraire. Pendant ce temps, le parrain de la mafia veut remercier François, qui l’a involontairement sauvé d’une tentative d’assassinat, et se retrouve mêlé à l’affaire.
Tout est bon dans le cochon, tout est trop lisse dans la saucisse ?
Voici comment nous pourrions résumer la nouvelle comédie de Marc-André Lavoie
Scenario laborieux, comique de situation pathétique et surtout manquant cruellement de ressorts comiques, tout est paresseux y compris les acteurs à qui l’on demande de surjouer la plupart du temps…
Pourtant le même Lavoie    (qui signe réalisation et scénarisation) avait mis le paquet sur les clichés (que ce soit sur le couple populaire ou sur les italiens par exemple) … pour livrer une marchandise pas cuite ! La comédie est un genre difficile me direz-vous ….. Certes, je suis le premier à le revendiquer…Sauf que si l’on regarde mieux dans les quatre dernières années, « Starbuck », « Le sens de    l’humour » ou encore « le baiser du barbu » on été des films apprécié par beaucoup (et par la critique également). Autant dire que le Québec est capable de monter des long métrages drôles de qualité avec ou sans Patrick Huard et Louis-José Houde ! Il est vrai qu’avec le passif de Marc-André Lavoie (Bluff, Y’en aura pas de facile), il ne fallait pas non plus demander la lune !
Côté interprétation, le seul qui réussit à donner le sourire est le kidnappeur; C’est d’autant plus drôle que c’est le seul non-crédité dans les interprètes principaux (alors même que sa participation est intéressante).    Les autres sont dans des lieux communs basiques, la palme revenant à Pierre-François Legendre qui reprend son rôle de loser laissé l’an dernier dans La peur de l’eau !
Il faut savoir qu’on fait actuellement de très bonnes séries aujourd’hui au Québec et ce n’est pas avec ce type de réalisations qu’on pourrait redonner envie au public de sortir de chez lui pour fréquenter les salles de cinéma !
Prévisible, affligeant et extrêmement pénible à regarder, Hot Dog est sans aucun doute le nanar de l’année ! Bravo à lui !

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