Home [En Route]

Avec Home, Dreamworks choisit le créneau du mauvais-goût en animation ♥♥

Les BOOVS, aliens à l’ego surdimensionné, choisissent, pour échapper à leurs ennemis jurés, de faire de la Terre leur nouvelle planète d’adoption. Mais OH, l’un d’entre eux, va révéler accidentellement la cachette de son peuple… Contraint de fuir, il fait la connaissance de TIF, une jeune fille à la recherche de sa mère. Ensemble, ils vont devenir d’improbables fugitifs embarqués dans l’aventure de leur vie et…

C’est à partir de cette histoire issue du livre illustré « The True Meaning of Smekday » d’Adam Rex que le nouveau long métrage de Tim Johnson s’inspire. Et si le papa de l’excellent Fourmiz avait su viser jusque il y a plus de quinze ans, force est de constater qu’avec Home, il entre dans le rang livrant un film mi-figue mi raison, plutôt dans l’air du temps et ne se démarquant au grand jamais de ce qui existe déjà très bien sur le marché.

Dès les premières minutes, l’univers très chargé visuellement de Home place le spectateur dans une position d’attente…Attente d’humour, suspicion quant aux codes du film d’animation…mais également vis-à-vis du bon goût (les formes du film rappellent très nettement la fadeur de Megamind)

Pour preuve, l’absence totale de personnages secondaires (uniformité des personnages), les trois Boovs spécifiques étant uniquement différenciés par …. Une moustache…

S’il ne fait jamais dans la subtilité, Home présente l’avantage de parfois faire sourire voir même rire franchement… grâce à des doubleurs qui en font des tonnes pour que ça marche…Malheureusement cela ne dure jamais vraiment longtemps.  D’autant que le film a l’inconvénient d’avoir été parrainé par Rihanna (qui prête sa voix au personnage central) mais également à la moitié des chansons du film

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