Chorus: Rencontre avec l’équipe du film

François Delisle revient de Sundance et Berlin où son dernier long métrage, Chorus, vient d’être présenté. Avant la sortie de ce dernier au Québec, nous l’avons rencontré, lui ainsi que ses deux comédiens Sébastien Ricard et Fanny Mallette.

Entrevue

Ce sixième long métrage traite de nouveau d’un sujet fort : L’absence de deuil après la perte d’un enfant. On a d’ailleurs rarement imaginé au cinéma la perte sans le deuil… « C’était dès le départ mon souhait »  nous dit François dans les quelques questions que nous lui avons posé….

S’il y a eu plusieurs versions au scénario, et donc plusieurs années de réflexion et de maturation, le réalisateur est revenu à son idée de base avant de tourner son dernier projet qui, comme bien souvent, était pensé au millimètre près : Tous les cadres sont bien pensés et réfléchis à l’avance, il connait et maitrise de nombreux aspects techniques et a également un réel « souhait de ne pas utiliser la musique comme un calfeutrage pour masquer les aspérités du film ». Aussi, cette dernière n’est jamais en surabondance; Elle est même écrite au scénario.

Le réalisateur signe ici scénarisation, réalisation, direction photo, production et montage

Le film a été très bien accueilli à la Berlinale

Ryan Lattanzio du blog Indiewire fut sensible à sa « beauté envoûtante qui instille une importante dose d’espoir ». De son côté, Ève Lucas de exberliner.com dit de Chorus que c’est « L’un des films les plus extraordinaires de la Berlinale cette année ».  Dans le Berliner Zeitung tout comme dans Cinevue, le talent exceptionnel de Fanny Mallette et de Sébastien Ricard est mis à l’honneur. Le présentateur de la Radio Eins qui diffuse de nombreuses entrevues durant le festival a lui aussi présenté Chorus comme «un film à voir absolument ». Rüdiger Tomczak consacre un long article dans shoingekiblog.de et insiste sur la qualité des portraits de femmes réalisés par François Delisle « les plus impressionnants que j’ai vu depuis 20 ans » précise-t-il en se référant à la définition de Dreyer qui voyait dans le visage humain un véritable paysage. Beatrice Behn de kino.zeit.de souligne le travail impeccable de la caméra et souligne que « la direction de la photographie est une œuvre d’art en soi ». Pour sa part, Dorothée Tackman de  Zitty Berlin note que Delisle « trouve les images simples, émouvantes et impressionnantes pour exprimer l’impact d’un meurtre sur les proches de la victime » et poursuit avec des question essentielles « Que signifie exactement survivre ? Quelle part de la vie de l’autre s’immisce dans votre propre vie ».[Source: Ixion]

 

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