Un conte assez classique à la morale sans surprise ♥♥½
Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération.Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.
Quel manque d’inspiration frappe actuellement les studios Pixar ? Il suffit de regarder de plus prêt leur derniers gros succès :
« Toy Story 3 », déjà un classique, était une suite !
L’an dernier une autre suite, « Cars 2 », n’avait pas ravi les fans.
Il faut en fait remonter à 2009 pour voir un Pixar « original » à la fois succès critique et public : Up !
Il semble loin le temps où les studios enchainaient succès après succès (de « Toy Story » en 1995 aux « Incredibles » en 2004)
Cette année donc, ils rempilent avec un « Brave » plutôt bien monté mais au combien classique ! A croire que la concurrence exercée par Dreamworks et de nouveaux studios arrivant sur le marché semblent désormais leur faire de l’ombre…
Plaçons l’histoire au Moyen-âge, prenons ça et là quelques références déjà exploitées et déplaçons le tout vers une fable féministe intemporelle.
L’ensemble donne une confrontation mère fille et des aventures plutôt traditionnelles (même si la transformation en ours prête parfois à sourire)
Mais il manque beaucoup d’humour !
Pourtant il y avait de quoi : Imaginez trois frères aussi mignons que drôles et enchaînant bêtises sur bêtises !
Il y avait là matière à composer de sympathiques personnages secondaires.
Mais au lieu de cela, un scepticisme demeure face aux faux-airs de « Shrek » ou de « frère des ours ».
Ce nouveau Pixar est donc trop premier degré et avec trop peu de clin d’œil destinés aux adultes : Dommage !