Black Mass [Strictly Criminal]: Depp poupée de cire ?

Biopic d’un des plus grands criminels recherché de l’histoire avec un Johnny Depp tout droit sortie d’un musée Madame Tussaud ♥

Dans le Boston des années 70, l’agent John Connolly du FBI convainc le mafieux irlandais James «Whitey» Bulger de collaborer avec le FBI afin d’éliminer leur ennemi commun : la Mafia italienne. Ce drame nous raconte l’histoire de cette alliance contre nature qui dégénère et permet à Whitey d’échapper aux autorités, de consolider son pouvoir et de devenir l’un des gangsters les plus impitoyables et les plus puissants de l’histoire de Boston.  

Vendu quasi-essentiellement sur la transformation physique de Johnny Depp, Black Mass était un objet intrigant comme on en voit peu au cinéma. Car durant les trente première minutes, le maquillage de notre Edward aux mains d’argent est pour le moins perturbant….On n’avait pas été aussi gêné depuis les dernières photos du visage passé sous bistouri de Renée Zellweger.

Si certaines transformations comme Cameron Diaz dans Being John Malkovitch ou matthew McConaughey dans Dallas Buyers Club étaient vraiment très réussies, force est de constater que le visage momifié de Johnny Depp est des plus raté…. Depuis ses lentilles bleues de couleur jusqu’à la forme de son visage, il y a beaucoup à admirer ou plutôt à se désoler face à cette fausse tête qui ressemble tantôt à un alien, tantôt à un mauvais maquillage aux traits forcés et qui n’aura réussi qu’à faire jaser…

Black_MassJohnny Depp ou la reconquête d’un statut d’icône perdu

Ceci dit, pendant les trente premières minutes, cela aide à trouver le temps moins loin car le long métrage de Scott Cooper peine à trouver son rythme…et ce n’est guère la seconde partie du film qui aidera le spectateur à ne pas piquer un petit roupillon…. Il faut savoir que Cooper a repris le film une fois que Barry Levinson (Rain Main) eu finalement décliné la proposition, sans doute trop effrayé pour à nouveau mettre en scène l’histoire de Whitey Bulger, déjà magistralement portée à l’écran par Martin Scorsese via The Departed et un Jack Nicholson plus vrai que nature.

Si cette fois, le scénario s’inspire du libre Black Mass de Dick Lehr et Gerard O’Neil, décrivant l’ascension de Bulger en tant que chef de la mafia irlandaise et sa collaboration avec un agent du FBI, il va sans dire qu’il ne réussit pas à trouver un chemin de narration pertinent.

Si certaines (brèves) scènes fonctionnent, c’est bien trop peu pour espérer emmener l’adhésion d’une production Warner semblant trop s’attacher aux apparences (les interprètes, le maquillage et la photo plutôt réussie) plutôt qu’au fond qui s’avère peu captivant avec un faux rythme pendant deux heures.

Pour son retour au grand écran dans un film sérieux, Johnny Depp espérait sans doute marquer les esprits…C’est malheureusement peine perdue tant il risque d’être raillé plutôt qu’encensé…. Le retour au premier plan est bien long l’ami …So Johnny …So Long !

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