Avec une volonté de bien faire, le film de François Prévôt-Leygonie et Stéphan Archinard finit par épuiser le spectateur plus qu’il ne convainc…Une première réalisation neutre ! ♥♥
Allergique au mensonge, Walter cultive la vérité en amour comme en amitié. Quinquagénaire un brin bourru, un rien grande gueule, il ne se gêne pas pour faire savoir à qui veut bien l’entendre qu’il a un principe : tout se dire, rien se cacher. Dans la vie il aime la pêche, la bonne chair, ses deux ?vieux amis Jacques et Paul. Mais par-dessus tout, il aime sa fille chérie, Clémence, la vingtaine. La jeune femme s’est parfaitement intégrée au trio et fait tout en compagnie de ses trois «papas». Un jour, Walter découvre que ses proches ne lui ont pas toujours dit la vérité. Pire, ils lui mentent effrontément. Même Clémence, sa «fleur», qui apprend secrètement l’amour dans les bras de Paul…
La distribution était belle…Lanvin, Yordanoff, Anglade , Breitman…en haut de l’affiche, cela annonçait bien ! Malheureusement il suffisait de baisser les yeux plus bas que leur nom pour voir que l’affiche n’augurait rien de bon…avec en arrière-pensée une vague réminiscence de « petits mouchoirs ».
Alors que manque-t-il à « Amitiés sincères » ?
Peut-être un rythme mieux réparti, à moins que cela soit de la subtilité ou des nuances pour les personnages…ou mieux : Une originalité qui susciterait chez le spectateur un peu d’intérêt.
Car c’est en fait surtout sur une belle impression de déjà vu que nous laisse ce premier long métrage comme voulant nous raconter le déjà raconté sans y apposer une once de touche supplémentaire. En outre, nous sommes loin du « film de potes » à proprement parler et un problème de genre se pose :
Ne se revendiquant ni comédie, ni drame, le film présente une photo des plus neutres qui tend parfois vers le telefilm.
Alors fort heureusement quelques scènes (surtout celles avec Zabou) ou petites vannes viennent ponctuer le récit ici ou là… c’est suffisant pour se regarder mais jamais passionnant.