Agents super zero / Mortadelo y Filemon contra Jimmy el Cachondo : De l’animation bondissante plein de trouvailles qui ravira petits et grands ♥♥♥½
C’est un chaos total qui se déchaîne ! Jimmy le Joker (Jimmy el Cachondo) et ses acolytes lancent un audacieux raid aérien contre le quartier général de la TIA, agence d’investigation d’élite et volent un gros coffre-fort contenant un dossier ultrasecret. Le quartier général est à moitié détruit et le coffre-fort a juste le temps de tomber sur une vieille dame avant d’être emporté par un hélicoptère.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que film, qui a remporté deux Goya en 2015 (équivalent des Jutra/Cesars), ne fait pas dans la sous-enchère ! Dans cette histoire, les personnages se prennent des portes, des enclumes dans la tête ou encore tombent du 15 étages …et sont toujours vivants deux minutes plus tard afin de ne pas laisser croire une possible réalité. Pour preuve la scène initiale de la tour (extrêmement réussie) et qu’on aura assez vite rapproché des attentats du World Trade Center… Les aventures de Mortadelo et de Filemon sont avant tout des moments de drôleries et de trouvailles avec ici et là des détails qui raviront petits et grands.
Apparus en 1958, les deux personnages principaux sont la création de l’artiste espagnol Francisco Ibanez. Traduites dans plus de vingt langues, leurs aventures ont depuis rejoint les rangs de Tintin ou Asterix pour nombreux de leurs lecteurs. C’est pourquoi il était déjà possible de les découvrir dans un long métrage réalisé en 2003 déjà par Javier Fesser.
Agents super Zéro adaptation cinématographique pleine d’humour
Ce qui impressionne très vite dans le long métrage d’animation de Javier Fesser, c’est le rythme imposé par sa narration : Les aventures des deux protagonistes (qui ressemblent plus ou moins au niveau du caractère à Sherlock Holmes et Dr Watson) vont tambour battant ne laissant que très peu le spectateur respirer. .. Mais c’est aussi ici que le film finit par lasser.
Car malgré toutes ses qualités, Mortadelo Y Filemon ne restera sans doute qu’un bon divertissement de qualité à défaut de devenir un classique tel que Mary & Max dont on peut toutefois le rapprocher. Car ce James Bond espagnol de l’animation finit par lasser par tant d’aventures passées sans jamais reprendre son souffle. Le rythme si revigorant du début aurait gagné à chercher un équilibre afin de mieux doser action, humour et apprécier les grandes qualités du film.
C’est un film hystérique, hyperactif où tous les gags se cumulent les uns aux autres. Le spectateur en sortira forcement bousculé !
