Tous les ingrédients sont là…les personnages habituels (le névrosé, sa fiancé, l’objet du trouble, l’oracle, la prostituée…), plusieurs intrigues et le décor qui, à lui seul compose un personnage…
Malheureusement dans ce dernier opus de notre cher juif New Yorkais, seul le décor sera à conserver…Histoire molle et sans saveur, drôlerie uniquement conservée pour la partie seule du maestro (forcement il se garde les meilleurs blagues pour lui) et un manque évident de tonus dans la mise en scène. ♥
L’histoire :
To Rome with Love nous fait partir à la découverte de la ville éternelle à travers différentes histoires de personnages, de simples résidents ou de visiteurs pour l’été, mêlant romances, aventures et quiproquos.
Milieu des années 2000, Woody Allen prenait un virage unique dans sa carrière décidant d’aller tourner quasi exclusivement chacun de ses films dans une ville d’Europe. Aussi, après la très réussie trilogie Londonienne (« Match Point », « Le rêve de Cassandre » et « Scoop ») en passant par le sensuel « Vicky Christina Barcelona » et le fantasmique « Midnight in Paris », Woody souhaitait détourner son attention vers l’Italie. Avec « To Rome With Love », notre cinéaste adoré nous déçoit de nouveau (comme il le fait de manière, heureusement, plutôt irrégulière)…
Le casting était certes, alléchant (Ellen Page, Penelope Cruz, le nouveau venu Jesse Eisenberg, Alec Balwin…etc.), le cadre de la cité italienne était lui complètement adapté…
Mais à l’arrivée l’essentiel n’est pas là !
Contrairement à « Midnight in Paris », le scénario est trop convenu et bien fade…pas de quoi nous faire rêver et encore moins rire…avec ses petites histoires dont la plus ratée est à mettre à l’actif de Roberto Begnigni…
Seule l’histoire composée de Woody lui-même et de Judy Davis…relève légèrement le niveau…
Pour tout le reste….le mieux serait de passer son chemin….